La Bibli de Laura

 Un roman assez noir que m'a conseillé la représentante lors de notre rendez-vous. On suit une famille de français aménageant à New-York suite à la mutation de Antoine la quarantaine, un homme ayant toujours été dans les clous et ayant mené une petite routine bien ordonnée. A son arrivée dans la capitale financière des Etats-Unis, il se sent valorisé, important, confiant. Pourtant, les choses ne vont pas se passer comme prévu... Gabrielle sa femme, attendant patiemment son mari se rendant dans ses bureaux pour la première fois le voit ressortir confiant et heureux de cette nouvelle aventure, et pourtant... On a gentiment dit à Antoine qu'il pouvait retourner à Paris, qu'on n'avait plus besoin de lui. L'homme tombe des nues, mais refuse. Il mentira à sa femme et sa fille et trouvera un moyen de trouver de l'argent et de faire en sorte que leurs visas ne soient pas annulés, même s'ils vont devenir illégaux d'ici quelques mois plus tard. En effet l'entr...

 Un livre que j'avais demandé en service de presse sur le bon Flammarion, très intriguée devant l'histoire, ayant très hâte de le lire. Au moment où j'écris il n'est pas encore sorti, et j'avais très envie de le découvrir avant de revoir la représentante de Flammarion afin qu'on puisse en discuter. Elle me l'a gentiment envoyé et j'avais donc HYPER envie de le découvrir, dans mon era des romans orientaux, en apprenant plus sur les pays orientaux et moyen-orientaux au niveau politique et social.  Contrairement à d'autres titres se déroulant au Liban, Afghanistan ou Iran, ce roman sera plus accessible et moins difficile psychologiquement je pense, Shirin Rashidian mettant des touches d'humour, pouvant sembler un peu antinomiques avec ce sujet pour le moins délicat qu'est la situation en Iran, mais ça matche très bien. En effet, Lila son héroïne est française, parisienne, la quarantaine et elle apprend un jour qu'elle n'est pas issue de ...

 Ayant adoré le précédent de l'autrice, "Où la vie nous conduira ", j'avais vraiment hâte de découvrir son tout nouveau titre "Les deux sœurs". Reçu un bon trois semaines avant sa sortie, j'ai profité de la fin du mois de mai pour me plonger dedans, à une semaine de sa sortie en librairie. Complètement différent de celui que j'ai lu et que j'ai beaucoup conseillé à mes clients, "Les deux sœurs" se rapproche d'un polar, suivant Barbara et Edwige, Barbara âgée de 38 ans et sa sœur de dix ans de moins. Barbara écrit, c'est son métier, et après un incident survenu quelques temps auparavant, elle décide d'aller avec sa sœur dans leur maison de famille des Hautes-Alpes pour prendre un peu l'air.  On apprend vite que Edwige a un petit souci, psychologique, qu'elle est différente, ne sachant pas exactement comment, mais on découvre que lorsqu'elle était enfant, alors âgée de huit ans, elle a disparu pendant la nuit, retr...

 Etant très fan de la jolie plume de l'autrice japonaise Aki Shimazaki écrivant en français, j'avais hâte de me plonger dans son dernier roman, dont j'ai commandé pas mal d'exemplaires à la librairie. J'ai demandé le service de presse, gentiment envoyé par Actes sud, et j'ai dévoré "Ajisai", le tout premier tome d'une nouvelle pentalogie aussi jolie que les précédentes. Commencé à la librairie un vendredi et terminé le lendemain, j'ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans cette belle histoire, qui comme toujours avec l'autrice, au fil des romans d'une même pentalogie, d'un même cycle, on découvre la vie d'un des personnages d'une même famille. Dans ce premier tome, c'est Shôta, étudiant en littérature, dont le rêve est de devenir écrivain. Il n'a pas la pression de l'argent pour financer ses études, ses parents l'aident, ayant un business qui fonctionne bien. Shôta en profite donc pour aller à ses cours ...

 Un livre dont je ne me rappelais pas la sortie, mais que j'ai profité d'emprunter la veille de sa sortie afin de le lire d'une traite le lendemain, mon jour de repos, chose que j'ai faite. Une façon de passer un peu moins de temps derrière les écrans, me fixer également un objectif, le genre que j'aime bien et go! Roman coréen donc, ayant apparemment reçu beaucoup de succès en Corée, "La librairie des souvenirs" de Song Yu Jeong est son unique roman traduit en français pour le moment, n'ayant pas trouvé l'info sur de potentiels autres écrits en coréen qui n'auraient pas été traduits.  Ce roman s'inscrit clairement dans la veine des romans feel-good avec la tendance "japan healing" ou "k-healing". Le dernier en date que j'ai lu dans le même style a été un gros fail avec " Le chat qui voulait sauver la bibliothèque ". Je redoutais un peu si on puit dire que celui-ci soit aussi décevant mais finalement pas. I...

 Une lecture un peu loufoque avec "La pulpe et le jus" de Laura Chomet, un livre parlant des phobies et notamment l'agoraphobie et l'hypocondrie, des maladies qui gâchent la vie de certaines personnes, ce qui sera largement exploré dans ce roman.  On suit Jenna, 26 ans, une jeune femme vivant seule dans un petit studio, vivotant. Elle est persuadée de toujours avoir une maladie grave, est hypocondriaque, se rendant chez le médecin minimum une fois par semaine, le docteur Catherine Seksik. Une femme qui n'hésite pas à lui dire qu'elle est trop anxieuse, et qu'elle ferait bien de relâcher la pression. Jenna travaille dans le bistrot tenu par Sofiane, le cousin de Bilal, l'ex de Jenna. Ayant eu pitié de son ex-copine, Bilal un gars bien, en ayant eu marre de la maladie ultra-invasive de sa copine a décidé de rompre, mais également de rendre service à Jenna en la recommandant à son cousin.  La pause de Sisyphe est un bistrot dans lequel travaille la jeune ...

 Un polar lu d'une traite au retour de mon séjour à Madrid commencé à l'aéroport et terminé à l'atterrissage. Je l'avais vu dans les caisses de mon collègue du polar, et je l'ai reçu dans la journée pour moi, je l'ai donc pris pour mon voyage et l'ai beaucoup aimé. Un polar familial dans lequel on suit Sarah, médecin généraliste à Londres, ayant toujours rêvé d'exercer ce métier en campagne, rêve de petite fille qu'elle ne réalise finalement pas, vivant dans la capitale. Elle ne rêve ni de mariage ni d'enfant, et finalement elle se retrouve mariée à Nick, un homme qui l'adore et ne cesse de lui dire, de son côté, n'aimant pas cet homme.  Sarah travaille beaucoup, très dévouée à sa patientèle, adorant son travail, n'hésitant pas à sauter ses déjeuners pour octroyer plus de temps à ses patients. Elle adore boire un verre après le travail afin de décompresser ce qu'elle fait régulièrement. Ayant eu le cœur brisé après sa rupture avec...

 Ayant adoré deux des romans précédents de l'autrice " Nos racines invisibles " et " Promis, juré " j'avais très hâte de découvrir son nouveau titre, d'autant que le style avait l'air d'être complètement différent. Le titre annonce la couleur, et n'étant personnellement pas fan d'histoires d'amour, j'étais curieuse de la découvrir. Je peux vous dire que je l'ai adoré, lu en trois jours lors de mon séjour à Madrid. Ce roman parle de l'histoire d'amour donc de Charlie et Côme des années durant. Des adolescents lorsqu'ils se revoient, leurs mères étant amies et ne vivant pas à proximité, décident un jour que Charlie et sa mère viendront fêter le nouvel an avec Agnès et son fils Côme.  Charlie et sa mère ne sont pas proches du tout, sa mère ayant voulu un fils, ce qui arriva après Charlie mais elle ne voulait pas d'une fille. Raison pour laquelle Charlie s'appelle Charlie, sa mère ayant voulu nommer son fils Ch...

 Dans la foulée des deux autres titres Nami que j'ai lus, je vous parle aujourd'hui d'un titre se déroulant à Birmingham en Angleterre. Ce roman m'intriguait depuis quelques temps, j'avais donc hâte de le découvrir. Dans ce nouveau roman Nami, on retrouve l'ambiance de "La fille du bus 88" avec des éléments similaires comme le fait qu'un vieil homme rencontre une jeune fille plus jeune et partagent leurs souvenirs, tout deux s'alliant dans un but précis, aidant le vieil homme, entreprise également bénéfique pour la jeune fille.  Eddie Winston travaille dans une boutique solidaire type recyclerie au sein de laquelle il est bénévole depuis des années. Agé de 90 ans, le vieil homme aime être encore en mouvement et pouvoir aider les autres. Il est encore en pleine forme et un jour, il rencontre Bella une jeune femme d'une vingtaine d'années alors que celle-ci vient déposer des affaires appartenant à son petit ami décédé récemment. Elle se d...

 Lisant chez moi "La papeterie de Ginza" je me suis dit que commencer un nouveau titre Nami en même temps au boulot pouvait être une bonne idée. J'avais deux autres envies lecture chez l'éditeur j'en ai donc profité, pour pouvoir également proposer une vidéo sur plusieurs titres de l'éditeur que j'aime particulièrement, proposant des lectures douces pleines de bons sentiments mais pas gnangnans. Pour celui-ci, on quitte le Japon pour débarquer à Londres. Déjà j'avoue que la couverture a grandement joué dans mon choix, et le résumé original et sympa s'annonçait franchement chouette pour une nouvelle et jolie lecture à découvrir.  Dans "La fille du bus 88", le roman se déroule donc à Londres, avec pas mal de scènes dans un bus à impériale (deux étages avec vue sur la ville). En 1962, Franck alors la vingtaine est installé dans un des bus de la ligne 88, et remarque rapidement une jeune femme sensiblement du même âge que lui. Rapidement elle...

 Une petite lecture mignonne que j'ai lue avant sa sortie, dès que mon collègue l'a reçu. Je savais qu'il allait sortir bientôt et je m'étais donc préparée à jeter mon dévolu dessus. Après la bibliothèque, le café, le restaurant, la laverie, c'est désormais dans une papeterie que se déroule ce nouveau roman japonais sorti en France début mai. Comme souvent avec les romans de Michiko Aoyama, on suit cinq personnages dont l'histoire tourne autour d'un lieu autour duquel les personnages gravitent. Pour ce premier roman de Kenji Ueda que je lis c'est dans une papeterie dans le luxueux quartier de Ginza à Tokyo.  Ginza est en effet très réputé dans la capitale nippone pour être un quartier onéreux rempli de magasins de luxe, de restaurants chers et de boutiques de luxe. Un endroit sympa à faire quelques heures mais qui est loin d'avoir été mon préféré, même si vous pouvez trouver quelques pépites qui ne sont pas ruinantes. Pour ce roman comme souvent avec...

 En même temps que je découvrais le nouveau Asako Yuzuki, j'ai commencé "Du mauvais côté" de Davide Ettore, un roman italien, que mon collègue avait à peine reçu dans ses rayons que j'ai décidé de lire. Je l'aurai lu en quelques jours au boulot et en pause repas. Je me suis dit que ce serait donc l'occasion de proposer une vidéo deux titres Calmann-Levy sur ma chaîne Youtube bientôt. Les romans italiens que j'ai lus dernièrement ont été de vrais coups de coeur ( dont La vie qui reste  et La couleur noire n'existe pas,   donc j'avais hâte de le découvrir.  Un roman évoquant le fascisme, sujet que je connais que très peu, puisqu'on suit Ettore 14 ans au début du récit qui en aura 17/18 à la fin. Un roman le suivant donc sur plusieurs années. Au tout début on apprend qu'il va rentrer au lycée, le lycée en Italie durant quatre ans et le collège quatre. Ce n'est pas un garçon très travailleur et ses profs sont assez surpris qu'il veuille...

 Ayant beaucoup aimé "Le beurre de Manako" de la même autrice Asako Yuzuki, j'avais hyperrrr hâte de découvrir sa nouvelle parution début avril, j'ai donc fait la demande du service de presse de ce roman que j'avais particulièrement hâte de découvrir. Lu en quelques jours, j'ai pu découvrir une nouvelle histoire, très différente de la première mais dans laquelle les femmes sont des personnages prépondérants et principaux du récit. Au tout début on suit Mao, une jeune étudiante vivant seule dans un petit studio, n'ayant plus de rapports avec ses parents et devant travailler à côté de ses études pour subvenir à ses besoins. Une jeune femme travaillant six jours sur sept devant tout allier de front si elle veut continuer la fac, et pouvoir continuer de payer son loyer.  Un jour alors qu'elle travaille dans le supermarché qui l'embauche, elle tombe en fascination devant Yotsuba Yamato une femme étant capable de vendre n'importe quoi aux clients, do...

 Ayant lu et beaucoup aimé " Un hiver à Sokcho " de la même autrice, j'avais hâte de découvrir un de ses autres romans, "Le vieil incendie", sorti récemment en poche que j'ai reçu. Cette fois-ci ce n'est plus en Corée que l'histoire se déroule mais en France, dans un bled du Périgord, isolé dans la montagne.  Dans ce court roman sous forme de huis-clos se déroulant sur une semaine, on suit deux sœurs, Agathe scénariste à New-York, dialogiste pour le cinéma, vivant aux Etats-Unis depuis bien longtemps, partie alors qu'elle était adolescente, et sa sœur Véra, plus jeune. Cette dernière a toujours vécu avec son père jusqu'à sa mort, quelques années auparavant. Leur mère étant partie des années plus tôt. Véra ne parle plus, depuis ses six ans, elle ne produit plus aucun son, ayant reçu comme un traumatisme l'empêchant de s'exprimer. Agathe et Véra ne se sont pas revues des années, et décident un jour d'enfin vider la maison familiale,...

 En début d'année dans cette vidéo , je disais que je me fixais comme objectif de cette année de lire plus en anglais. Un exercice que j'estimais plus difficile qu'il ne l'est réellement, j'en profite donc pour continuer dans cette lancée avec deux livres lus en anglais sur avril tout comme sur mars. Je suis retournée dans la très jolie librairie "Damn fine bookstore" à Lyon, la seule librairie anglophone, et j'ai acheté ce titre: "Natural beauty" de Ling Ling Huang, une violoniste professionnelle à New-York également écrivain qui a écrit ce roman dont la couverture m'a attirée. La responsable de la librairie m'a prévenue en me disant qu'il s'agissait un peu d'une dystopie. Effectivement on le remarque après plusieurs chapitres.  On suit donc notre narratrice dont on ignore le nom, dont le talent en piano est indiscutable, ayant étudié plusieurs années au conservatoire. Issue de parents chinois ayant émigré aux Etats-Unis ...