La Bibli de Laura

 Je ne lis jamais d'essai ni de socio, mais ce petit livre faisant beaucoup parler de lui et étant très court, je me suis dit qu'il était idéal à lire en ce moment, surtout au boulot où certains moments sont creux. Dans ce petit livre vendu 5€ chez Payot, la journaliste française dans le collimateur de l'extrême droite, parle de la montée en flèche de ce parti notamment du Rassemblement national, essayant de quitter cette étiquette d'extrême, même si les idées qu'ils diffusent sont celles d'un parti extrême.  La journaliste née en 95 comme moi, s'empare de ce sujet brulant, au moment où la France connaît une crise avec de nombreux problèmes, provoquant un ras le bol de beaucoup de français envers la politique, quitte à voter extrême droite. Salomé Saqué fait un peu une biographie du parti d'extrême droite, contenant en son sein des membres néo-nazis, xénophobes, racistes, sexistes, transphobes, homophobes et j'en passe, n'hésitant pas à dire à to...

 Dans la lignée de ma sortie de ma zone de confort, j'avais envie d'enfin lire la saga de manhwa True Beauty qui a donné le fameux drama sorti en 2020 avec Hwang InYeop, Cha Eunwoo et Moon Kayoung, drama assez superficiel mais drôle et assez addictif de mon point de vue. Comme on a encore quelques moments de creux à la librairie, j'en profite pour lire un peu quand je le peux. Lire un manhwa c'est plutôt pratique car ça se lit plus vite qu'un roman, et c'est une lecture légère qui ne me fait pas penser à grand chose quand je lis, chose non négligeable en ce moment.  On suit donc Ju Kyeong une jeune lycéenne qui n'est pas bien gâtée par la nature si on puit dire, n'étant guère jolie, et se faisant harceler au lycée à cause de cela. Elle se demande ce qui cloche chez elle jusqu'à trouver la solution. Se maquiller. Elle se met donc en quête d'amélioration de son physique s'épilant (trop) les sourcils, achetant tout pleins de produits de maquilla...

 Continuant dans ma lignée de sortir de ma zone de confort, j'ai récemment lu un recueil de poésie au travail lorsqu'il y a des creux dans la journée. Cela me permet de passer efficacement mon temps, et de vous proposer un large panel de lectures régulièrement. Ma collègue adorant Cécile Coulon, autant ses romans que ses recueils de poésie, je me suis dit que ce serait cool de lire un peu de la poésie, genre duquel je ne suis pas du tout familière. De la poésie en prose, idéale à lire au travail lorsque vous ne pouvez pas lire d'une traite. Chaque poème assez court est composé d'un titre, et la moitié du recueil parle de la perte de la grand-mère de l'autrice, pilier de sa famille, de sa vie, qui lui manque cruellement.  Les phrases sont belles, les mots bien choisis, j'ai réussi à avoir de l'empathie et à me retrouver dans certains mots de Cécile Coulon. J'ai apprécié qu'elle écrive en prose et pas en vers, proche de la poésie anglo-saxonne, moderne...

 Sortant en ce moment de ma zone de confort, j'avais envie de lire ce beau manhwa qui me faisait de l'œil à chaque fois que je m'approchais de la tête mangas. Une couverture que je trouvais jolie, un manhwa coréen, manga mais version coréenne. J'ai donc emprunté le premier tome pour le lire un jeudi tranquillement chez moi. Lu d'une traite en une bonne heure et demie je dirai, on suit un jeune homme peintre de profession, dans la Corée des années 1930. Le manhwa est en couleurs, mais principalement composé de couleurs sombres.  Il doit se rendre dans un hôtel afin de faire le portrait d'une vieille femme, habitant là-bas, et ne quittant jamais son lieu de vie. La première impression de l'hôtel est assez sombre et oppressante, découvrant plusieurs magnifiques portraits de ladite femme, ne semblant pas réellement vieillir. Notre héros trouve cela étrange. Il fait la rencontre de cette femme, alors qu'il contemple les portraits, la femme lui disant de ne su...

 Ayant dans l'idée de publier une autre vidéo sur deux romans Gallmeister, j'ai continué après le dernier Pulixi, avec "Eteindre la lune" de William Boyle que j'avais dans ma bibliothèque depuis plusieurs semaines. Une façon de prioriser certaines lectures est clairement le fait d'avoir des idées de vidéos. Ce livre-ci aurait pu être rangé en littérature étrangère, mais il est classé en polar, proposant tout de même un fond plutôt sombre et guère gai. Tout part de l'histoire de Bobby, 14 ans, s'amusant avec un ami à lancer des cailloux sur des automobilistes d'une route assez fréquentée. Avec son ami Zeke, ils passent leurs journées d'été chaudes à traîner et à faire des bêtises. Celle-ci ne manque pas, car un des deux cailloux lancés par les deux amis atteint une jeune fille à la tête, lui faisant perdre le contrôle de son véhicule, mourant dans l'accident. Les deux jeunes ne s'en rendent pas compte sur le moment, préférant s'enfui...

 Un livre que j'avais bien hâte de découvrir, reçu il y a plus de deux mois, que j'ai seulement lu tout début décembre. Je voulais attendre de revenir de Corée avant de le lire, c'est exactement ce que j'ai fait, roman lu en deux jours. J'avais beaucoup aimé l'autre roman que j'ai lu , du seul auteur non américain publié chez Gallmeister. Déjà la couverture est très attractive, et en faisant le bon de commande, j'avais hyper hâte de découvrir cette nouvelle histoire.  Cette fois-ci le lieu principal est une librairie nommée "Librairie des chats noirs", spécialisée dans les polars, tenue par un homme, Marzio Montecristo, anciennement prof de maths reconverti dans la librairie. Aimant depuis toujours les polars, le jour où il doit être écarté de son rôle de prof, l'idée de créer sa propre librairie lui vient subitement. Beaucoup de scènes importantes du récit se passent dans cette librairie, théâtre de rencontres littéraires, avec "les e...

 "Alyte" est un beau roman graphique, dont la couverture composée de noir violet et vert m'a attirée, la semaine où j'ai lu pas mal de BD/romans graphiques afin de diversifier un peu. Cet article sera court car difficile d'écrire des pavés sur un roman graphique, mais clairement on y suit un crapaud, au début de l'histoire tout bébé, puis devient à son tour maman à protéger ses petits comme sa mère l'a fait avec elle.  J'ai beaucoup aimé le graphisme et les couleurs assez vives, assez fluo, qui captent l'œil. Forcément il se lit vite, mais les dessins sont vraiment beaux et attractifs. On y suit donc Alyte le bébé crapaud, se faisant aider par divers animaux: un poisson, une chèvre, des blaireaux... Entre entraide et fraternité à la méfiance de son environnement et le danger que celui-ci entraîne, une très belle histoire d'un petit crapaud mignon à qui il arrive pleins de choses. Un plaisir pour les yeux. "Alyte" de Jérémie Moreau, 28...

 "Sous les strates" est un petit roman écrit par Lou Eve, dont j'ai demandé le service de presse, parce que la couverture très colorée m'avait attirée, et car l'histoire avait l'air intéressante. J'avoue avoir lu le résumé en diagonale ce qui m'a laissé une surprise pour la découverte de ce livre quasiment intégralement lu au boulot. Je voulais un roman court, qui soit facile à lire ainsi que facilement transportable, j'ai choisi le bon.  A travers trois femmes, Linh jeune femme d'origine vietnamienne adoptée bébé par des parents français, Françoise sa mère adoptive ainsi que Minh sa mère biologique, le récit nous fait beaucoup voyager dans ces 250 pages, entre un village des Vosges, à Sète dans le sud où ses parents déménagent ensuite, jusqu'à Lyon où vit Linh pour ses études, en passant par Shanghai et Bangkok où elle fait des stages puis travaille jusqu'à Hô- Chi Minh où vit sa famille biologique. Une lecture riche et dense, dotée d...

 Une autre BD lue récemment, avec l'intégrale de Culottées, les BD de Pénélope Bagieu, ayant reçu le Eisner award du meilleur livre étranger en 2019. Ne m'intéressant de base pas beaucoup aux autres genres que le roman vous le savez, je connaissais uniquement de nom la série des "Culottées" ne les ayant jamais lues de près ou de loin. Ca a été donc une réelle découverte agréable, lue sur trois jours, car le livre est franchement épais.  L'autrice et dessinatrice nous présente trente portraits de femmes ayant réellement existé, des femmes culottées, courageuses, ayant participé à l'évolution de leur société, qui ont plus ou moins marqué l'histoire et leur époque. Un livre assez féministe donc, dans lequel j'ai appris pleins de choses. D'une activiste féministe, à une astronaute, à une actrice, artiste, gynécologue, travailleuse sociale et bien d'autres, les portraits et vies de trente femmes sont superbement illustrés dans ce livre. Je connaissa...

 Une BD que j'ai mise en place dans le rayon de ma collègue, qui m'a interpellée de par sa jolie couverture rose avec un graphisme fort. Vous savez que pour moi les couvertures sont importantes dans mon choix de livres, ça a clairement été le cas pour cette BD. En ce moment vous avez pu le voir, je diversifie un peu mes lectures, ayant décidé de ne pas me cantonner uniquement à des romans. J'ai donc emprunté celui-ci que j'ai uniquement lu lors de moments calmes au travail. Dans cette histoire tirée du livre autobiographique de Stéphane Allix, journaliste s'intéressant de près à la mort et aux expériences de vie après la mort etc, Grégory Panaccione illustrateur et auteur, a choisi d'adapter son histoire en une jolie BD. Le sujet n'est pas si simple et facile que la couverture pourrait laisser le présager, car le personnage de Stéphane très intéressé par les neurosciences, par la conscience qui serait toujours présente même après la mort, vit lui-même des fa...

 Un très court roman, reçu en assez grandes quantités, car la nouvelle édition est illustrée par Michel Hazavanicius ayant réalisé l'adaptation cinématographique de ce roman de Jean-Claude Grumberg, ouvrage qui m'a été recommandé par une cliente. D'habitude c'est plutôt moi qui recommande des titres aux clients, mais il arrive que l'inverse soit vrai également, ce qui est franchement trop cool. J'en ai donc emprunté un que j'ai lu très rapidement, n'étant vraiment pas bien épais.  L'histoire est un conte, durant la seconde guerre mondiale, dans lequel on suit un bucheron et une bucheronne dont la vie est difficile, n'ayant quasiment rien à manger, étant très pauvres et vivant difficilement. La bucheronne est une femme n'ayant jamais eu d'enfant, alors qu'elle aurait aimé partager le trop-plein d'amour qu'elle possède dans son cœur mais n'a jamais pu. Le couple vit dans un bois, traversé par une voie de chemin de fer, sur l...

 Un roman pour le moins spécial et assez dur, que j'étais curieuse de lire en le recevant à la librairie. Je l'ai donc demandé au représentant pour l'avoir pour moi et pour pouvoir le découvrir. A mon retour de Corée on l'avait reçu, j'en ai donc profité pour le lire. J'aurais mis plus d'une semaine à le lire, étant bien épais, et bien occupée, n'ayant pas un temps infini pour lire. J'ai noté pas mal d'éléments pour rédiger cet article, ayant énormément de choses à dire sur le sujet.  Le roman se passe sur plusieurs décennies, et à l'aide de l'histoire vraie de plusieurs médecins américains du XIXème siècle ayant réellement existé, l'autrice américaine imagine une histoire sur Silas Weir, pionnier de la gyno-psychiatrie, qui exerça son activité de médecin des décennies durant. Années 1830, notre héros Silas Weir est un jeune homme ambitieux, se destinant à la médecine. Jeune homme incompris et peine de réussites et souhaitant l'ad...

 Un livre que je voyais sur la table de la litté étrangère de mon collègue depuis des semaines, attendant patiemment mon service de presse qui n'est jamais arrivé. En Corée je l'ai même trouvé en anglais, puis je me suis dit qu'il m'attendrait peut être à mon retour en France, donc je ne l'ai pas pris. Sauf que je n'ai rien reçu... Donc un jour de calme fin novembre, oui ça peut arriver, je l'ai emprunté pour le commencer. Lu sur trois jours uniquement à la librairie, j'avais vraiment hâte de découvrir cette petite beauté mignonne japonaise que je convoitais depuis longtemps. "Le café secret des nuits de pleine lune" est le premier roman traduit en français de l'autrice japonaise Mai Mochuzuki, née à Hokkaido mais habitant Kyoto. J'ai clairement choisi le bon livre à lire au travail, car pas très épais et écrit gros, avec une histoire simple à suivre et pas trop de personnages.  En premier lieu on suit Mizuki Serikawa, une ancienne scén...

 Une lecture encore différente, avec une BD, Mitsuo, première partie que j'ai empruntée dans le rayon. Je souhaitais lire un peu autre chose que des romans, même si ça reste ma passion et ce que je préfère lire. Ma collègue du rayon m'a conseillé Mitsuo qui apparemment était une chouette histoire. Je pense avoir plus aimé le graphisme que l'histoire proprement dite, mais comme j'aime bien sortir de ma zone de confort, ça me va. Je tente, si ça me plaît c'est cool, si ça me plaît pas, j'aurais essayé.  On suit donc une famille composée de Sacha huit ans, sa mère Emma et son père. Sacha est un garçon neuro-atypique, vivant entièrement dans sa bulle, ne faisant guère attention à son environnement, et ne communiquant quasiment pas de façon normale avec ses parents. Il est persuadé d'être un personnage de son manga préféré, de devoir repartir sur une planète, son vaisseau ayant été abimé. Le petit garçon demandant trop d'attention de la part du corps enseigna...

 Un livre duquel je suis particulièrement proche car écrit par mon amie Mélissa, que j'ai rencontrée il y a plus de deux ans grâce à Instagram. Son compte parle essentiellement de la Corée avec infos pratiques, photos, vidéos, et je l'avais découverte en m'intéressant au pays. Nous nous sommes vues à de nombreuses reprises et avons voyagé ensemble. Je savais qu'elle avait publié un premier livre sur la Corée et qu'elle avait travaillé sur un second qui l'avait maintenue pas mal occupée, et c'est dans la librairie où je travaille que je me suis rendue compte qu'il était sous mes yeux! Je l'ai bien évidemment emprunté, pour le lire entièrement. Mélissa nous partage dans ce très beau livre que je conseille vivement à tous et à toutes qui ont un intérêt pour le pays du matin calme, cent lieux situés en Corée du sud à aller visiter. J'ai été bien surprise de voir à quel point il y avait de nombreux lieux que je ne connaissais pas, croyant en connaître...