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Articles

La colline qui travaille

 Un roman que j'avais hâte de lire avec "La colline qui travaille" de Philippe Manevy, un des derniers sortis de la maison d'édition Le bruit du monde que j'aime beaucoup. C'est le troisième roman après "Les larmes rouges sur la façade" de Navid Sinaki que je lis et après avoir adoré également "L'œil de la perdrix" de Christian Astolfi je me suis intéressée à cette petite maison d'édition qui prend du galon installée à Marseille. Pour ce roman-ci, je le voyais de partout en librairies et sur les réseaux et je me suis donc déterminée à le lire, l'ayant demandé en sp à la représentante pour avoir le mien. Un passage à La grande librairie, a fait que je n'ai plus eu d'exemplaires et j'ai du en recommander.  Dans ce roman autobiographique, l'auteur, professeur de français et théâtre à Montréal nous parle de sa famille. Ses parents, mais surtout ses grands-parents maternels, Alice et René, issus de la classe ouvrière ...
Articles récents

Pourquoi Tokyo?

 Dans ce petit bouquin "Pourquoi Tokyo?", Agathe Parmentier, française, raconte son expérience au pays du soleil levant durant son année de PVT, expérience que j'ai également faite mais en Corée. Créé comme un journal avec des dates, Agathe ou plutôt Agatsu en japonais, nous présente le Japon par thématiques. Les love-hotels, les fameuses toilettes japonaises, les capsules hotels, le kawai et toutes sortes de choses qui la frappent lors de cette entrée en matière au Japon.  Directement, elle est plongée dans cette société à mille lieues de la société française avec toutes ces singularités et améliorations par rapport à notre pays. Elle se sent directement en sécurité et ne se voit pas retourner en France. Rapidement, elle donne des cours de français à des japonais, ceux-ci adorant la France (comme beaucoup de pays asiatiques d'ailleurs). Elle prend des cours de japonais, qu'elle déchiffre à peine, exercice difficile entre tous les alphabets. Pour se faire un peu d...

Les larmes rouges sur la façade

 Un roman que j'ai intercepté, qui aurait du repartir chez l'éditeur mais qui m'intéressait. Rangé en littérature étrangère car traduit de l'américain, on suit deux hommes: Anjir et Zal, homosexuels, qui s'aiment en Iran. Un crime donc, dans ce pays n'autorisant pas grand chose. Publié au Bruit du monde, maison d'édition que j'aime beaucoup, j'en ai profité pour le lire, ayant adoré "L'oeil de la perdrix " toujours dans cette belle maison d'édition que je découvre toujours un peu plus. Les deux hommes sont donc ensemble, mais ne peuvent se montrer à la face du monde, car en Iran l'homosexualité est interdite et passible de mort. Un jour, Zal est agressé gravement et se retrouve à l'hôpital. Son crime? Il a été vu avec un garçon ce qui n'a pas plu à une bande de jeunes ayant fracassé Zal.  Anjir se précipite alors à l"hôpital, et découvre le visage tuméfié de celui qu'il aime à qui il manque des dents notamment. ...

Psychopompe

 Aimant bien Amélie Nothomb, j'avais hâte de découvrir son nouveau roman sorti en poche "Psychopompe" qui était sorti lors de la rentrée littéraire 2023 dans laquelle j'ai été plongée quand j'ai commencé en librairie. Je me suis donc dit que j'en emprunterai un à lire tranquillement lors de moments calmes à la librairie, exactement ce que j'ai fait. Comme à son habitude la plus parisienne des autrices belges nous propose un roman autobiographique rempli de réflexions, roman assez court mais intense. J'avoue avoir beaucoup ri, Amélie nous révélant son amour pour les volatiles, la race aviaire, découverte pour la première au Japon alors qu'elle y vivait avec sa famille, avec la grue du Japon.  Il faut savoir que le père d'Amélie était diplomate ce qui l'amena lui et sa famille à habiter à travers le monde, jamais plus de quelques années au même endroit. C'est ainsi qu'Amélie découvrit très jeune le Japon un pays qui resta très cher à ...

Tout le monde aime Clara

 Après le Murakami, je pense que c'est celui-ci que j'attendais le plus en ce début d'année 2025. J'adore l'auteur français proposant à chaque fois des histoires avec un twist en plus, originales et attachantes. Pour ce roman à sortir, qui sort dans deux semaines au moment où j'écris, l'histoire est un peu plus triste que la plupart de ses autres romans. Les thèmes de l'accident, du coma et de la perte sont assez présents dans le récit. On suit donc un couple: Alexis et Marie, il travaille dans une banque tandis qu'elle est scénariste. Ils se sont rencontrés un soir chez un ami commun du nom de Théodore, le soir même où la princesse Diana est morte. Ils s'aiment beaucoup et mettent trois années à avoir un bébé. Une entreprise difficile qu'ils ont finalement réussie. Clara naît donc le 28 avril 2008 à 8H du matin. Beaucoup de 8 chez cette enfant. Clara sera leur enfant unique n'ayant jamais réussi à avoir un autre enfant. Alexis adore sa f...

Vivre à ta lumière

 J'avais très envie de découvrir le nouveau roman sorti en poche de Abdellah Taia, découvert grâce au Bastion des larmes, sorti lors de la rentrée littéraire d'automne que j'avais adoré. Parlant de vrais sujets, peu évoqués habituellement pour un homme marocain homosexuel musulman, j'ai beaucoup apprécié son précédent. Dans celui-ci, tout fin mais tellement beau, commencé au travail, l'auteur rend hommage à sa maman, Malika, de laquelle il raconte l'histoire et la vie.  Le récit est une entière réminiscence des souvenirs de la vie de Malika, une sorte de tirade avec seulement peu de dialogues, rendant le récit très fort et puissant. Malika donc, nait à Beni Mellal au Maroc. A 17 ans, elle est mariée à un homme de dix ans son aîné qu'elle aime, Allal, un homme qu'elle admire et qu'elle aimera jusqu'à sa mort tragiquement seulement après deux années de mariage. Le père de Malika s'assure que sa fille soit d'accord pour ce mariage, ne voulan...

Un éclair bleu azur

 Le second roman coréen que je lis coup sur coup après le très mignon "Une saison à l'atelier de poterie", mais qui pour le coup était bien différent. L'autrice de "Lemon" que j'avais également bien aimé nous présente un autre roman dont l'ambiance est assez sombre, parlant de sujets comme la famille, l'alcool, la difficulté de grandir mais également la pauvreté, le suicide, la rupture amoureuse.  Dans ce roman donc que j'ai interpellé à la librairie publié aux éditions de La croisée, ayant publié notamment le génial "S'aimer dans la grande ville" de Park Sang Young, on suit Son Mi Ok, adulte la vingtaine, se remémorant des moments de sa vie. La jeune fille vit dans ce qu'on appelle un semi sous-sol, logements assez précaires en Corée car humides, petits et situés sous le sol dont les fenêtres donnent sur le trottoir. Le premier chapitre appelé "la chambre humide" est une description de ce logement précaire dans le...