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Articles

Toutes ses fautes

 Un polar dont j'entendais beaucoup parler sur les réseaux sociaux, sorti il y a seulement quelques jours au moment où j'écris et qui me donnait bien envie d'être découvert. Ca fait longtemps que je n'avais pas lu un titre aux éditions Points, c'était donc l'occasion. "Toutes ses fautes" de Andrea Mara, polar irlandais se déroule donc en Irlande, à Dublin, et comme j'y vais en plus cet été, c'était d'autant plus l'occasion.  On suit donc dans ce polar lu en quelques jours car impatiente de découvrir le fin mot de l'histoire, plusieurs familles, et particulièrement celles de Marissa et Peter Irvine d'un côté et Jenny et Richie Kennedy, deux familles vivant Londres, ayant toutes deux des nounous à leurs services, Ana pour la famille Irvine et Carrie pour les Kennedy. Les Irvine sont riches et mènent une vie bien, Marissa est avocate tandis que son mari travaille dans la finance. Jenny de son côté a été promue dans la banque où ell...
Articles récents

Un goût de thé amer

 Littéralement un ovni littéraire dont je vais vous parler là. Publié au Bruit du monde, je l'avais donc directement demandé à Florence la repré qui s'occupe de la maison d'édition me l'ayant très sympathiquement envoyé. J'ai à peine regardé de quoi il parlait, comme étant publié chez un éditeur que j'adore, je me doutais qu'il me plairait. En plus de cela, premier roman libyen que je lis et pas des moindres avec ce conte ubuesque, roman fin de 160 pages mais intense et complètement décalé.  Durant les années 90 en Libye sous le régime de Khadafi, deux hommes se battent pour le rôle de secrétaire du comité dans la ville de Géhenne: Jamal le vendeur d'alcool et le Colonel Bouddabara. Leurs partisans s'affrontent de manière au début drôle afin que cela prenne des proportions plus intenses. Seule Hadja Mabrouka, femme un peu maîtresse du village pérégrinant à travers le Géhenne se demande pour qui elle va voter, entrant chez les uns et les autres les in...

Comment te croire?

 Juste après "On a tous une bonne raison de tuer" j'ai enchaîné avec un autre roman de l'autrice Pétronille Rostagnat, rencontrée aux Quais du Polar, vraiment adorable, que j'ai vue le samedi et dimanche. Le second jour j'en ai donc profité pour lui acheter un livre directement, jetant mon dévolu sur "Comment te croire?" un one-shot, aucun rapport avec les enquêtes du capitaine Alexane Laroche lues précédemment, puisqu'on suit dans ce roman Jean, un flic à la retraite ayant passé sa vie à beaucoup travailler, quitte à en oublier sa famille et notamment sa fille Florence. Une fois à la retraite, il apprend qu'il est atteint d'un cancer du pancréas au stade terminal, et que seul un traitement en soin palliatifs lui est proposé, l'issue étant irrévocable. Forcément déstabilisé, il se réfugie donc chez sa fille et son gendre qui ont deux enfants, Malo et Célia. Autant Jean n'a que peu de liens avec sa fille qu'il n'a pas vue g...

Cargo blues

 Je pense que vous commencez à connaître ma passion pour les titres issus du Bruit du monde, une maison d'édition que j'aime beaucoup, dont je suis actuellement à ma sixième lecture en comptant celui que je lis, une autre lecture Le bruit du monde après celle-ci. Pour "Cargo blues", le premier polar que je lis de la maison fondée il y a seulement quelques années, la représentante er l'éditeur me l'ont sympathiquement fait parvenir, et je peux vous dire que j'avais hyper hâte de continuer ma découverte de l'univers de la maison. Pour celui-ci, que j'ai lu en trois jours si je me souviens bien, j'ai à peine regardé le résumé avant de me plonger dedans. Je savais seulement qu'il serait question de Marseille, d'un homme, Fab habituée des traversées sur un cargo entre la cité phocéenne et la Corse, et qu'une tuerie aurait lieu. On suit donc en effet Fab, la quarantaine je dirai, travaillant en temps que cuisinier sur le Pascal Paoli, fai...

Tokyo crush

 Après avoir lu "Vu à Harajuku" c'est "Tokyo crush" duquel je vous parle aujourd'hui. Toujours de la sociologie, du Japon, raconté par Vanessa Montalbano, française expatriée au Japon depuis ses 29 ans, tout d'abord avec un visa working holiday, comme celui que j'ai fait en Corée, pour ensuite rester sur place. Dans son livre précédent, elle parle du vêtement au Japon, caractéristique de la société, mais dans celui-ci, elle parle plus largement de son expérience en tant qu'étrangère au pays du soleil levant, évoquant une multitude de sujets.  Sur plusieurs années, elle nous raconte sa vie tokyoïte, habituée mais en apprenant en même temps sans arrêt sur son nouveau pays. Le couple et les hommes est un sujet qui revient beaucoup comme le fait que les japonais considèrent qu'une femme célibataire passé 30/35 ans est mauvais signe. Notre héroïne a passé cet âge elle est donc vue comme périmée, ou dépassée par beaucoup d'entre eux. Elle parle...

Vu à Harajuku

 Un petit livre de sociologie lu d'une traite un samedi avec peu de monde à la librairie. Histoire de changer un peu des romans, j'ai voulu me plonger dans la lecture de ce nouveau petit, reçu genre un ou deux jours avant dans mon rayon socio, duquel je lis rarement grand chose. Le titre m'inspirait en plus, j'en ai donc profité pour le découvrir. L'autrice, Vanessa Montlbano, vit au Japon depuis longtemps, depuis plus de dix ans, et dans ce petit bouquin parlant du pays du soleil levant ainsi que dans un autre dont je vous parle très bientôt, elle parle du Japon, du point de vue d'une étrangère, installée là-bas, découvrant toute la culture avec des yeux extérieurs et neufs.  Le début du livre parle surtout de la mode, de la différence d'ambiance des différents quartiers tokyoïtes, notamment le fameux Harajuku, situé au nord de Shibuya, étant connu de base pour être un endroit pour les jeunes, souvent les lolitas, un quartier branché et trendy. Depuis, le m...

A retardement

 Le roman de Franck Thilliez à paraître dans quasiment un mois au moment où j'écris, mais sorti il y a quelques jours, le 2 mai, au moment où je sors l'article. Reçu en mars, j'avais hyper hâte de le lire, adorant l'auteur et étant toujours hyper friande de découvrir ses nouveautés. Dans ce nouveau opus de la saga Sharko Hennebelle, l'auteur français parle schizophrénie, maladies mentales, UMD (unités pour malades difficiles) et vers. Les parasites. Je m'explique. Une nouvelle enquête débute pour Sharko et Hennebelle que l'on suit depuis des années. Leurs jumeaux Jules et Adrien ont grandi, eux ont vieilli, Sharko a passé 60 ans, et toujours actif au 36 Quai des orfèvres. Un jour, le mari de Christine Barlois prend contact avec la police, car sa femme n'est jamais rentrée de son trajet retour depuis la piscine où elle se rend régulièrement. Un message envoyé à son mari suggère qu'elle avait réellement l'intention de rentrer, le mari est donc inqu...