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Articles

Affichage des articles du octobre, 2020

Swimming lessons

 Après avoir lu un Coben décevant je souhaitais changer de registre, et la réception de ce recueil de poèmes en anglais est arrivé à point nommé. Lili Reinhart, est l'auteur de ce magnifique recueil, actrice notamment connue pour son rôle de Betty Cooper dans Riverdale série pour laquelle je suis à jour et que j'aime bien. Surtout pour ses acteurs plutôt que son histoire soyons honnêtes. J'avais vu sur son compte Instagram depuis des mois, que son livre devait sortir, mais à cause du virus la sortie a été repoussée à septembre. J'étais très curieuse de voir ce qu'elle avait pu écrire, et l'ai commandé sur Amazon, chose que je fais rarement vous le savez. Un moyen rapide et efficace de me procurer ce livre.  Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, Lili est une jeune femme de 24 ans, très engagée dans l'acceptation du corps, se battant contre les diktats de la minceur et de la beauté d'Hollywood, et pour la reconnaissance des troubles mentaux notamment d

Sans un mot

 Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de Harlan Coben, sachant que j'en ai en plusieurs qu'il me reste à lire dans ma bibliothèque. Et que je n'avais pas lu de thriller non plus. J'ai choisi "Sans un mot", dans lequel on suit Mike, médecin et sa femme Tia avocate, deux enfants, dont Adam seize ans. Leur fil agit bizarrement depuis le suicide de son ami Spencer, il est renfermé et refuse de parler. Ils décident alors, inquiets de l'espionner avec une sorte de logiciel espion dans son téléphone et son ordinateur. Ils découvrent alors des mails assez inquiétants, à propos d'une soirée à laquelle leur fils irait, dans laquelle il y aurait probablement des substances illicites. Mike décide alors de trouver un plan pour qu'il n'y aille pas. Or son fils disparaît, et personne n'a de nouvelles.  Pendant ce temps, les parents du défunt Spencer tentent encore de comprendre ce qui a pu arriver à leur fils pour en arriver là. Parallèleme

La fille de la supérette

 J'ai enchaîné le dernier tome de la saga Au coeur du Yamato de Aki Shimazaki avec "La fille de la supérette" qu'on m'avait recommandé, et dont je vous parlais récemment dans ma vidéo " Vos recommandations lecture . Effectivement c'était un roman que je voyais souvent lorsque j'allais en librairies. Du coup je me suis enfin décidé à l'acheter, d'occasion qui plus est. C'est en plus tiré d'une histoire vraie.  En effet, l'auteur Sayaka Murata a travaillé dix-huit ans dans un konbini, magasin qui vend de tout ouvert 24H/7 au Japon. On suit donc Keiko, trente-six ans, célibataire sans enfants qui a travaillé toute sa vie dans un konbini. Tout le monde se demande pourquoi elle est encore célibataire, mais cette vie lui va pourtant parfaitement bien. Imaginez la pression japonaise...  Elle est réglée comme une horloge sur sa vie en tant qu'employée du konbini, vit pour son travail et ne se voit pas du tout faire autre chose. Elle a

Yamabuki

 Voici le dernier tome de la saga "Au coeur du Yamato", j'ai nommé "Yamabuki". Encore une fois une chouette lecture, une ambiance caractéristique des romans japonais auxquels je suis habituée, qui m'a fait passer un bon moment de lecture tout comme les autres romans de la saga. Je lirai à coup sûr tous les autres romans de l'auteur que j'ai beaucoup aimés.  Cette fois-ci on suit la femme d'un des cadres de la compagnie Goshima, que l'on a pu découvrir tout au long des romans, Tsuyoshi Toda, marié depuis 56 ans avec Aiko, qui a accepté dès leur premier rendez-vous de l'épouser. Toujours aussi amoureux, ils profitent de leur retraite, Aiko se rappelle sa rencontre avec celui qu'elle considère comme son samourai, leurs souvenirs et leur vie ensemble. Elle nous partage une partie de sa jeunesse, durant laquelle elle a pris des cours importants pour une femme japonaise comme l'ikebana, un art floral japonais ancestral, de cérémonies du

Tonbo

 On continue la saga de "Au coeur du Yamato" de Aki Shimazaki avec "Tonbo, le troisième volet de la saga. Cette fois-ci, on suit Nobu, un ancien employé de la fameuse grande compagnie Goshima, forcé de quitter la société. On le voit notamment dans le premier tome "Mitsuba". Il était en effet un des rares employé à rentrer directement chez lui après le travail, au lieu de rester à boire des verres comme ses collègues. Il crée donc un juku, une espèce d'institut dans lequel sont délivrés des cours notamment d'art comme le piano et le chant de seize heures à vingt et une heures après les cours officiels. Il est très fier de cet établissement que sa fille a nommé Tonbo. Nobu s'y rend chaque jour à pied, son établissement fonctionnant très bien. C'est un peu une revanche, comme son père possédait lui aussi un établissement similaire duquel il a été viré suite à la mort d'un élève qu'il avait frappé.  On suit donc la routine de cet homme, ains

Mudwoman

 J'avais ce livre dans ma bibliothèque depuis bien trop longtemps, et c'était enfin temps de le lire...  Joyce Carol Oates est membre de l'Académie des Arts et des Lettres, une grande auteur donc, et je n'avais encore rien lu d'elle. Parfois c'est sympa de connaître ses classiques, et de faire de chouettes découvertes. Avec "Mudwoman" un résumé pas simple, je me lançais quand même dans une lecture pas des plus joyeuses. On suit Meredith Neukirchen une femme d'une quarantaine d'années, présidente d'une très bonne université américaine, première femme à exercer ce rôle. Elle se dévoue entièrement à sa carrière, est submergée de rendez-vous, de responsabilités et de problèmes à gérer. Elle paraît pourtant heureuse et fière de son rôle. Elle habite dans une magnifique et vaste demeure de l'université, dans laquelle elle reçoit des émissaires de l'université, ses collègues, plus que pour s'y reposer. Malgré ce faste, et la présence d