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Articles

Affichage des articles du 2024

Glamour sur la 5ème avenue

 Un livre que j'ai emprunté en service presse, remarqué à sa jolie couverture. A première vue, j'aurais dit qu'il s'agissait d'un livre de type comédie similaire au "Diable s'habille en Prada" ou "L'accro du shopping" mais non. L'histoire n'est pas si légère et feel-good. L'autrice a choisi de parler de la vie de Estée Lauder, fondatrice de la fameuse marque et encore actuellement de l'énorme industrie cosmétique qu'elle a créée. Elle a mélangé quelques éléments fictifs à des éléments réels, et j'ai trouvé très intéressant d'en apprendre plus sur la vie et le début de la création de cet empire.  Le roman évoque plusieurs sujets principaux, comme la vie dans un New-York des années 30, un an après le fameux krach boursier de 1929, la vie des femmes à cette époque, la période d'avant guerre, et met la lumière sur deux femmes pionnières, indépendantes et ambitieuses. On y suit en effet Gloria, notre personnage

Holly

 J'ai lu deux romans de Stephen King l'année dernière, "L'outsider", pour lequel je n'ai pas fait d'article, n'ayant pas adoré ce roman et ayant clairement eu la flemme, et " L'institut" , que j'ai pas mal aimé. Pour le premier de 2024 que je lis, il s'agit de "Holly", le dernier né du King sorti toute fin février, et dans le top des meilleures ventes depuis. Je l'ai acheté pour l'offrir à mon beau-père, j'en ai profité pour le lire avant. Je pensais que je mettrai plus de temps pour le lire, mais en à peine cinq jours c'était bon.  On retrouve le style du King, mais moins trash, moins horrifique ou dérangeant que d'habitude selon moi, après il y a quand même pas mal d'éléments un peu dégueu quand même... On retrouve Holly que l'on avait découverte avec Mr Mercedes, L'outsider et les autres, dont je ne me rappelais pas, qui est détective privée. Elle est engagée par une mère d'une jeun

Un matin légèrement nuageux

 Un petit livre japonais bien mignon que je souhaitais lire depuis un moment, en fait recueil de nouvelles essentiellement basé sur l'amour. Un livre qui se lit rapidement composé de courtes nouvelles. Tous les protagonistes principaux sont des femmes, qui aiment, sont aimées ou ont été aimées. L'une a quatre amoureux à la fois, l'une s'éprend d'un homme rien qu'à le regarder de dos, l'une est écrivaine publique, écrit donc des lettres de la part de ses clients, et doit rédiger une lettre d'amour, une autre aime le frère de son ancien copain aujourd'hui décédé, une autre est amoureuse d'un garçon appartenant à son groupe de musique, on suit d'ailleurs dans la nouvelle suivante l'histoire d'une de ses amies qui vit elle aussi une histoire d'amour avec un garçon. une autre est amoureuse d'un garçon qui a déjà une copine.  Difficile de résumer ce court livre, je vais donc tacher de rester brève car résumer des nouvelles est compl

Journal d'un scénario

 "Journal d'un scénario" de Fabrice Caro est sorti lors de la rentrée littéraire de septembre, et en me renseignant sur les sorties pour mon entretien à la librairie, ce roman m'a intriguée. J'ai lu ceux que j'avais vraiment envie de lire comme l'autobiographie de Panayotis qui m'a un peu saoulée, " Suite inoubliable " de Mizubayashi et " L'enragé " de Chalandon, que j'ai tous deux adorés, et j'ai laissé de côté celui-ci. Au moment de faire un peu le bilan de ce qui se vendait ou non et que j'ai décidé de renvoyer un exemplaire de "Journal d'un scénario", je me suis dit que c'était le bon moment de l'emprunter. Je l'ai lu très rapidement, en deux soirs, le roman ne faisant que 190 pages.  Fabrice Caro est surtout connu comme étant auteur de BD sous le pseudo Fab Caro. Cependant il écrit aussi des romans. Mon collègue ayant beaucoup aimé ce roman, j'avais assez hâte de le lire. Le synops

Bonne nuit maman

 Quand mon collègue a trié ses rayons il m'a dit "c'est ta dernière chance de lire Bonne nuit maman, tu le veux?". Comme il m'avait parlé de ce polar coréen, qui allait finir en retour chez l'éditeur j'ai sauté sur l'occasion. J'étais encore sur le service presse du dernier Thilliez, dont l'article viendra plus tard, comme il ne sort que le 2 mai, et j'en ai profité pour commencer ce polar durant ma pause midi. Je l'ai continué ensuite un peu au travail pour le terminer chez moi un dimanche. Clairement le jour de la semaine où je peux terminer un livre, ou même en lire un entièrement comme avec "Le gardien des souvenirs" de Sanaka Hiiragi. J'aime beaucoup les livres coréens et japonais vous le savez depuis le temps, qui sont généralement plutôt des histoires critiques envers la société, pour mal de coréens que j'ai lus, et des histoires mignonnes pour les japonais. Cependant, les deux pays ont aussi de bons auteurs en

Un coup de soleil

 Premier roman de Serena Giuliano que je lis, autrice bien vendue dans notre librairie, dont je n'avais encore jamais lu de romans. Je connais seulement quelques titres dont "Sara perchè ti amo". "Un coup de soleil" est sorti récemment en poche, et j'ai eu envie de l'emprunter, court roman idéal à lire à la librairie lorsque les moments sont calmes. Attirée forcément par la très jolie couverture vous ne serez pas surpris. 250 pages sympas à lire, livre que j'ai embarqué chez moi pour le terminer, pour ensuite faire ma vidéo et présentement rédiger cet article.  On suit Eleonore, à l'aube de ses 40 ans, habitant Salerne en Italie, en dessous de Naples, et ce depuis des années, ayant suivi son compagnon de l'époque Sacha, duquel elle est séparée. Tous deux ont eu deux enfants, des jumeaux, Elise et Andrea, tous deux étant adolescents, et étant deux être humains formidables. Le début du récit s'ouvre avec Eleonore dans l'attente de nouve

L'envol

 Après avoir lu "La lignée" j'avais bien envie de rattraper mon retard sur les romans de Aurélie Valognes, avec son avant dernier, "L'envol" sorti récemment en poche, dont nous avions encore des grands formats, et notamment cette très jolie édition collector. Après avoir découvert un beau récit sous forme de correspondance épistolaire entre deux femmes de deux générations différentes unies par l'amour de l'écriture, on suit cette fois l'amour entre une mère et sa fille. L'amour filial vu comme l'amour le plus pur qui soit. Evidemment ça dépend carrément, je parle juste de ce stéréotype que l'on a.  J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman, je vous le dis direct. Certes Aurélie Valognes, comme d'autres auteurs très vendus en France sont vus comme populaire, destinés au grand public, ne proposant pas de la vraie littérature. Autant je suis un peu d'accord pour certains, autant pour Valognes, certes les histoire

Le gardien des souvenirs

 Après avoir lu deux romans qui ne m'ont pas emballée, j'avais envie d'une lecture mignonne qui fasse du bien. J'avais repéré "Le gardien des souvenirs" de Sanaka Hiragi depuis un moment, sauf que nous avons eu un inventaire et que je ne pouvais pas l'emprunter. Une semaine après j'en ai profité, l'empruntant samedi soir, le lisant le dimanche et rédigeant l'article le lundi. J'ai bien choisi ma lecture pour le coup, l'ayant quasiment lu d'une traite le dimanche après-midi en 1H30, et l'ayant terminé tranquillement le soir. Entre ça et binge watcher mes dramas coréens, c'était pas mal ahah.  Ce roman me rappelle un peu " Au prochain arrêt " de Hiro Arikawa et " Un lundi parfum matcha " de Michiko Aoyama, dans le sens où les personnages à priori n'ayant rien en commun, sont liés d'une certaine façon. Dans les deux premiers on avait plutôt l'idée d'un personnage entrant en mouvement dans une

L'éclat de rire

 J'ai pris ce petit bouquin reçu en service presse, intriguée par le résumé, d'une femme Charlotte, écrivain allant parler de son livre lors d'une remise de prix. Je me suis dit que je n'avais jamais lu ce genre d'histoire et que ça pouvait être intéressant. Très franchement cela ne l'a pas vraiment été... Bien qu'il était court, même pas 200 pages, j'ai galéré pour le terminer, surtout vers le milieu... Charlotte Moire est donc une femme d'un âge avancé, française, vivant depuis des années en Allemagne pour être avec son mari. Elle n'est franchement pas très connue et décide de se rendre à la remise du prix Cascade, récompensant les écrivains prenant des risques littérairement parlant. Pour son roman "Roman d'amour", elle va parler de son livre devant un auditoire mais avant cela, une journaliste, Madame Prude l'interroge durant un long moment, à son hôtel, qui dure quasiment tout le récit. Je pensais que l'histoire serait

Un animal sauvage

 Au moment où j'écris l'article nous sommes le 7 mars, jeudi et je viens de terminer ce livre. Ceci est le 10ème article que j'ai d'avance par rapport à la publication de mes articles sur le blog. En ce moment je vise plus les romans assez épais, sinon j'en lis trop et il y a trop de latence entre quand je termine un livre, et lorsque l'article sort, ainsi que la vidéo encore plus tard. Bref, une vraie stratégie un peu relou, mais je ne vais pas non plus m'interdire de lire certains titres sous prétexte que je lis trop. Ca change de l'année dernière n'est-ce pas ahah.  J'ai donc fini le fameux Joel Dicker sorti toute fin février, reçu en grande quantité à la librairie vous vous en doutez. Ma mère l'a acheté et me l'a prêté, étant assez curieuse de voir ce que nous réservait le fameux écrivain suisse qui vend toujours très bien. J'ai bien aimé, mais n'ai pas été transcendée, je préfère vous le dire direct. Le concept de l'histo

La colère

 On parle polar américain par ici, avec "La colère" de S.A Cosby, son second roman traduit en français, que mon collègue aime beaucoup. Il me parle souvent de cet écrivain américain que je ne connaissais pas du tout et me l'a prêté. Comme nous allons le rencontrer lors du festival des Quais du Polar à Lyon, qui a justement lieu ce week-end, j'avais envie de lire quelques titres d'auteurs qui seraient présents, avant de les rencontrer. L'objectif est de lire aussi le dernier Thilliez qui sort en mai, dont nous avons reçu le service presse, afin de pouvoir en discuter avec lui directement. J'ai donc lu ce polar dont je ne connaissais rien, en alternance avec le dernier Valognes.  Ce n'est pas le genre d'histoire que je lis habituellement, n'ayant pas comme souvent une enquête policière, avec des morts, ce genre de trucs un peu sombre. Le roman n'en est pas plus réjouissant, mais ça change de ce que je peux lire habituellement. On suit Ike Ran

La lignée

 Une des sorties que j'attendais en cette toute fin du mois de février. Aurélie Valognes. N'ayant pas lu son roman précédent et certainement celui d'avant aussi, mais en ayant lu d'autres que j'ai beaucoup aimés, j'avais hâte de lire celui-ci, sous forme de correspondance épistolaire entre deux femmes. Des lettres échangées durant des années entre Madeleine et Louise, la première une vieille dame anciennement écrivaine, qui connut beaucoup de succès mais n'écrit plus, et Louise qui veut écrire. Un pitch qui m'avait l'air pas mal du tout, assez émouvant, je l'ai donc emprunté pour le lire directement à la librairie mais de façon entrecoupée, je l'ai donc pris chez moi deux jours, pour le terminer tranquillement d'une traite et faire l'article. Je l'ai donc lu en plusieurs jours, les premiers jours uniquement un peu au boulot et en pause repas, je n'ai donc guère avancé, mais j'avais bien accroché pour ensuite le finir le pr

Les tourmentés

 J'ai emprunté ce roman en service presse que nous avons reçu à la librairie, ne sachant plus bien s'il s'agissait d'un roman que j'ai moi-même sélectionné ou non. Au bout d'un moment quand on fait beaucoup de bons de commande, on ne s'en souvient plus bien. Je l'ai lu sur quasiment dix jours, l'ayant commencé avant de partir en week-end à Lyon, et l'ayant repris, ayant favorisé d'autres romans empruntés à la librairie, avant de ne pouvoir plus le faire avant l'inventaire.  Un premier roman, adapté en poche récemment, que j'ai beaucoup aimé lire. Une histoire peu commune, différente, mais prenante. On suit trois personnages principaux, Skender, ancien mercenaire, à l'heure actuelle étant sans domicile fixe, ne vivant plus au sein du domicile familial composé de sa compagne Manon et de leurs deux fils, ayant trop honte de sa situation après avoir fait de la prison, de Max, ancien camarade de Skender s'étant trouvé une bonne sit

Suite orphique

 Premier livre de poésie de François Cheng que je lis, grand Monsieur de lettres françaises. Né en Chine en 1929, il a été naturalisé français en 1971, enseignant et traducteur de poésie française en chinois, membre de l'Académie française depuis 2002, c'est un grand Monsieur, dont j'avoue ne pas avoir vraiment entendu parler avant de travailler à la librairie. Comme quoi. J'apprends pleins de choses.  Arrivé en France avec ses parents en 1948, Cheng vit dans le dénuement, avant d'entreprendre des études universitaires, et de commencer à travailler dans ce qui deviendra ensuite le centre de recherche linguistique de l'Asie orientale. Il se met à traduire des poèmes du français vers le chinois et inversement. Après avoir écrit un certain nombre de recueils de poèmes, d'abord en chinois puis en français, il débute l'écriture de romans. Je pense d'ailleurs que je serai plus fan de ces derniers que de "Suite orphique" dont je vous parle dans ce

Ceci n'est pas un fait divers

 Je n'avais jamais lu de roman de Philippe Besson, l'ayant clairement découvert en commençant à travailler à la librairie. Ecrivain pourtant connu, je n'en n'avais jamais vraiment entendu parler, je suis donc contente de vous partager son dernier roman adapté en poche, que j'ai emprunté un jour de faible passage à la librairie, pour m'occuper l'esprit intelligemment. Comme il s'agit de mon rayon, la littérature française, d'un auteur connu et d'une sortie récente, toutes les raisons étaient réunies pour que je le lise. Sans parler du fait qu'il soit fin, idéal à commencer au travail et à terminer ensuite rapidement. Le titre comme l'annonce l'histoire tirée de faits réels n'est pas un fait divers. Il s'agit d'un véritable drame qu'ont vécu Léa et son frère de dix-neuf ans dont on ignore le nom il me semble. Léa 13 ans, vit avec ses parents à Blanqueport vers Bordeaux, tandis que son frère aîné, notre protagoniste de si

L'hôte

 J'ai emprunté ce roman assez fin, un mercredi, afin de le lire quasiment d'une traite le lendemain comme c'est mon jour de congé. Il était dans le rayon de mon collègue de la litté étrangère, et en le mettant en rayon, il m'a intriguée. En effet, l'aspect huis-clos était assez présent, puisqu'on suit une jeune femme, vivant dans une maison trop grande pour elle, près d'une montagne, qui décide un jour d'accueillir un jour chez elle celui qu'elle appelle l'hôte. Rencontré au bar à côté de chez elle La Tourelle, elle a décidé de le prendre sous son aile, elle qui vit dans la maison familiale, dont elle sait qu'un jour elle lui sera enlevée par son frère et sa sœur. Cependant, elle s'en fiche, elle investit les lieux, sans pour autant posséder un attrait particulier pour cette maison. Il s'agit simplement de son toit, là où elle range ses affaires et où elle évolue. La maison possède 10 pièces, et toutes sont occupées par elle, sauf une

La vie de ma mère!

 J'étais bien intriguée par la jolie couverture du premier roman de Magyd Cherfi, dont le nom ne me disait rien, mais en rédigeant l'article actuellement j'ai regardé sur internet, et effectivement, sa tête me parle. La couverture était vraiment joliment illustrée, le titre original, je me suis dit que ce roman était l'occasion pour moi de lire mon tout premier roman de chez Actes Sud, dont le format est assez original. Tout en hauteur et étroit. Plutôt pas mal à lire mais déconcertant au début. J'ai lu ce roman en trois, quatre jours, faisant environ 270 pages. Je ne pense pas qu'il soit autobiographique, peut être l'auteur s'est-il inspiré un peu de sa vie, mais j'ai bien ri.  On suit Slimane, la cinquantaine, kabyle, roi du burger hallal, possédant une camionnette dans laquelle il fait des burgers à des tas de goûts différents avec son ami Boris. Le jour où ce dernier enterre son père, Slimane se retrouve au milieu du chagrin familial, lui-même si

Mon cœur a déménagé

 Après "Un lundi parfum matcha" et après avoir terminé "555", j'avais le dernier Bussi à lire. Comme mentionné dans ma vidéo wishlist,  j'avais très envie de lire le dernier Michel Bussi, le dernier lu en date était assez récent , mais j'avais bien hâte de découvrir le petit nouveau. Un roman coup de poing, commencé au travail lors d'une journée très calme, et terminé chez moi deux jours après, dont un dimanche passé à quasiment le terminer. Ce livre est assez triste et bouleversant, car il traite des violences domestiques, de foyers, de jeunes en situations de difficulté, de corruption et autres réjouissances sympathiques. Cependant il était loin d'être plombant, et à faire pleurer dans les chaumières.  Folette prénommée ainsi de son vrai prénom Ophélie a 7 ans, quand une nuit, Vidame travailleur social s'occupant de la famille de l'enfant, discute avec sa maman. Celle-ci supplie l'homme de rester, jusqu'à ce que son mari revien