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Articles

Affichage des articles du mai, 2020

The woman who went to bed for a year

Enfin je vous retrouve par ici, avec un rythme de publications ayant été ralenti. Durant les mois de mars et avril, soit pendant le confinement, j'ai beaucoup lu bien que je faisais pas mal de choses à côté, mais depuis mai, je lis moins, j'ai moins envie et j'en ressens moins le besoin.  Du coup on va rester avec un article par semaine pendant une période indéterminée. J'ai sorti ce livre de ma bibliothèque, qu'on m'avait donnée, par une parente habitant en Angleterre. Le titre m'inspirait bien, et je me suis dit que ce serait fun.  Effectivement, on suit Eva, cinquante et quelques années, mariée à Brian depuis plus de 20 ans, ayant des jumeaux partant pour l'université, qui décide du jour au lendemain de ne plus quitter son lit. Elle qui a tout donné pour sa famille pendant quasiment 20 ans en a marre et souhaite dormir, et se reposer. Son mari est pris au dépourvu, lui habitué à ce que sa femme fasse les courses, à manger... Il va devoir se déb

La femme comestible

J'ai encore quelques livres de Margaret Atwood que je n'ai toujours pas lus dans ma bibliothèque, et je me suis dit qu'il serait temps de m'y remettre. Après " La servante écarlate " et " C'est le coeur qui lâche en dernier ", lu à la même époque l'année dernière, j'avais hâte de découvrir un autre livre de l'auteur. Ayant trouvé le premier absolument génial et le second beaucoup plus bof, avec un pitch initial intéressant, mais des éléments m'ayant empêchée de complètement apprécier l'histoire, je voulais voir ce que ça donnait pour "La femme comestible".  Contrairement aux deux romans déjà lus, celui-ci se déroule dans une ville inconnue, présumée au Canada mais jamais nommée. Marian notre personnage principal se cherche. Elle travaille dans une entreprise, ayant un rôle assez flou, sa vie étant très floue. On sait juste qu'elle doit trouver des personnes pour répondre à ses questionnaires pour des clients

Nos séparations

En parlant de l'auteur français David Foenkinos à deux amies, je me suis dit que je n'avais pas lu de romans de l'auteur depuis longtemps... Le dernier en date est " Le mystère Henri Pick ", lu il y a plus de deux ans. J'avais dans ma bibliothèque celui-ci, "Nos séparations" que j'avais acheté d'occasion chez Gibert Joseph comme souvent. Je suis toujours aussi fan de la plume de l'auteur. Simple et efficace parlant de relations humaines, avec toujours beaucoup d'humour et d'honnêteté. Avec un titre pareil, vous vous doutez du sujet du roman... On suit donc Fritz qui n'est pas allemand, ses parents altermondialistes étaient simplement fan d'un Fritz, qui va vivre plusieurs histoires d'amour.  L'histoire démarre alors qu'il a une petite vingtaine d'années, il est en couple avec Alice, une fille de bonne famille portant des serre-tête. Leurs familles sont diamétralement opposées, et la jeune fille ne veut p

Le pape, le kid et l'iroquois

Etant donné que le tome 1 de cette saga loufoque était en lice pour l'édition de mai sur The French book club dans la thème "Le tome 1 d'une saga", je me suis dit que j'avais dans ma bibliothèque depuis trop longtemps le tome 6 que je n'avais toujours pas lu. Cette saga composée de neuf tomes, a débuté en 2006 avec le premier tome, et est toujours d'actualité. Son auteur anonyme, a soulevé de nombreuses interrogations quant à son identité. J'en avais entendu parler au lycée, je vous faisais d'ailleurs un article sur les quatre premiers tomes, par ici . Depuis l'auteur a sorti " Psycho killer ", lui, et trois autres que j'ai hâte de lire. L'ambiance est très particulière, loufoque comme je vous le disais avec un mélange de trash, d'humour noir, d'ambiance pop de film de western, de meurtres.  Une atmosphère unique à laquelle j'ai tout de suite accroché. Cependant comme le pitch des romans est à chaque fois des me

Les seize arbres de la Somme

Dans ce roman prêté par un ami, on suit Edvard un jeune homme d'une vingtaine d'années, ayant été élevé par son grand-père en Norvège dans une ferme isolée. Le jeune garçon est franco-norvégien, français par sa mère et norvégien par son père. Ses parents sont morts alors qu'il était tout petit, et aujourd’hui encore, ignore ce qu'il s'est réellement passé. Il a toujours vécu avec son grand-père dans cette ferme de laquelle il s'occupe. Un jour, le vieux Sverre ne se réveille pas.  Notre jeune homme s'occupe donc des funérailles, où il apprend qu'un cercueil magnifique a été livré pour son grand-père quelques années auparavant par son grand-oncle, Einard. Censé être mort depuis des décennies... Souhaitant en savoir plus sur cette bizarrerie, il décide de partir à la recherche de vérités sur ce grand-oncle Einar, en froid avec son grand-père. Il quitte l'environnement qu'il a toujours connu, assez éloigné de toute civilisation, ayant seulement d

Né sous une bonne étoile

Après avoir lu l'autobiographie de Lena Dunham, j'avais envie de lire quelque chose de léger, même si la vie de Lena l'était assez, du moins de la façon dont c'était raconté. Ma mère m'a offert ce roman de Aurélie Valognes, son dernier, et j'avais très envie de le lire. L'auteur française fait partie des cinq auteurs français les plus lus, proposant à chaque fois une vision de la famille contemporaine. Avec ses hauts et ses bas, les histoires sont toujours émouvantes, tristes, drôles, on rit et on pleure.  Ca ne fait pas partie des livres les plus ardus qui existent, ni même sans doute les plus profonds, mais ils parlent de la famille actuelle, de notre génération avec ses problèmes, et c'est rafraîchissant. Ses romans parlent à tous en somme.  Pour ce quatrième roman que je lis, l'auteur en a écrit six, je vous laisse les autres par ici .  On suit Gustave, entrant au CP au début du roman. L'enfant habite dans une cité parisienne, sombre

Not that kind of girl

Dans l'optique de réaliser une vidéo sur les femmes inspirantes, j'ai pensé à l'autobiographie de Lena Dunham que je n'avais jamais terminée. Achetée en 2014 lors de mon second séjour à NYC, j'avais pourtant vraiment hâte de le lire, mais étant donné que j'étais alors en première année de fac d'anglais, mon niveau n'était pas très bon. Ce n'était que partie remise, puisque je l'ai toujours gardé, et qu'un jour je comptais le relire. Tout d'abord, connaissez-vous Lena Dunham? Réalisatrice, actrice, productrice, activiste, scénariste, elle a plusieurs cordes à son arc, et est notamment la réalisatrice de la série Girls diffusée entre 2012 et 2017. Une série à contre-courant des séries typiques se déroulant à NYC. Au lieu de suivre des Carrie Bradshaw pleines de tunes, on suit quatre jeunes femmes habitant Brooklyn galérant financièrement et dans leurs vies. Une série beaucoup plus réaliste que j'avais adorée.  Bref, concentrons nou