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Affichage des articles du juillet, 2022

Le musée du silence

 Je vous parle enfin de ce roman que j'ai mis plus de dix jours à terminer, que j'avais trouvé en occasion chez Gibert Joseph. J'ai lu plusieurs romans de l'autrice nippone, que j'avais vraiment tous aimés, dont l'univers me plaisait bien. Quand j'ai trouvé celui-ci, duquel je n'avais encore jamais entendu parler, je me suis dit que ce serait l'occasion. On suit un jeune muséographe qui aide une vieille dame au sein de son manoir à ranger, classifier et organiser des objets dans le but d'ouvrir un musée. C'est un dessein cher au coeur de cette vieille dame. Toutes ces reliques racontent une histoire, pour le moins singulière, car elles ont été dérobées à leur propriétaire quelques heures après avoir disparu de la surface de la terre. Qu'ils aient été tués, ou morts de façon naturelle, la vieille dame se donne le devoir de raconter la mémoire de chaque être humain à travers ces objets de leur intimité. Pour certaines personnes, ces objets

Les derniers jours de nos pères

 Enfin je lis ce roman de Joel Dicker, "Les derniers jours de nos pères", son tout premier roman. Rien à voir avec les histoires d'enquêtes comme "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" ou ses romans suivants. C'est d'ailleurs pour cela je pense que je repoussais un peu sa lecture. Du fait que l'histoire n'ait rien à voir, mais aussi qu'elle se déroule durant la seconde guerre mondiale. Période jamais évidente à lire pour moi, me prenant trop aux tripes et me bouleversant. Cependant heureusement, ce ne fût pas trop le cas de ce roman. L'histoire se commence donc en 1940, à Londres. Pal est un jeune homme ayant quitté Paris, et s'étant enrôlé dans l'armée. Il arrive à Londres, dans le service du SOE, (Special Operations Executive), une branche particulière des services secrets créée par Churchill pour contrer l'ennemi. Les jeunes recrues sont entraînées durant 4 mois dans plusieurs endroits, avec des entraînements intensifs

La commode aux tiroirs de couleurs

 J'ai enchaîné avec ce roman, après avoir lu "Une affaire personnelle". J'étais sur le lac un dimanche après-midi, le roman précédent était court, je l'ai fini en même pas deux heures. Heureusement ma mère avait avec elle ce petit roman d'Olivia Ruiz, sorti l'année dernière. Connue pour avoir participé à la Star Academy, et avoir mené une carrière de chanteuse, Olivia Ruiz écrit également. J'en avais vite fait entendu parler, et en voyant celui-ci dans son panier je l'ai pris. Je déteste rien faire, surtout sur un endroit un peu isolé, je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir cela. "La commode aux tiroirs de couleurs" est son premier roman. Visiblement ayant obtenu du succès, j'étais assez curieuse de découvrir ça. Je l'ai donc lu dans la journée, comme le roman japonais précédent. Ca fait biiiien longtemps que je n'avais pas lu deux romans dans la même journée, et le sentiment est assez satisfaisant, autant

Une affaire personnelle

 Un roman assez court que je souhaitais vraiment lire avant de partir. Je l'avais acheté à Paris début mai, je vous l'avais montré dans ma vidéo " Nouveautés lecture ", et j'avais hâte d'en lire un maximum, présentés dans cette vidéo. C'est d'ailleurs le cas, car sur tous ceux présentés, j'en ai bien lu la moitié, on y arrive! Ce roman japonais jamais vu auparavant il me semble m'avait fortement intriguée. Ni un thriller, ni un joli roman à la Ogawa Ito, ce roman à l'ambiance particulière, légèrement dérangeante nous fait suivre un homme, surnommé Bird, 27 ans, dont la femme va mettre au monde un enfant. Avant que celle-ci accouche, au lieu de se rendre à son chevet comme tout père responsable, il se rend chez Himiko, une amie qu'il connait depuis plusieurs années. Les deux jeunes gens ont déjà eu une relation physique, forcée de la part de Bird, dont Himiko ne garde pas un bon souvenir (forcément...). Pourtant celle-ci l'accueille,

Le ruban

 Un énième roman japonais sur le blog en peu de temps, ahah je pense que vous commencez à être habitués. Ce roman de Ogawa Ito, je voulais le lire depuis super longtemps. Je l'ai acheté d'occasion chez Gibert Joseph, j'étais super heureuse de pouvoir le trouver. C'est le quatrième roman de l'auteur japonaise que je lis, après " La papeterie Tsubaki " " Le restaurant de l'amour retrouvé " et " Le jardin arc-en ciel ". Toujours dans une veine d'un joli récit, d'une jolie histoire qui amène à voir les choses de façon différente, de façon poétique, originale. Le pitch était pour le moins très original avec "une grand-mère fantasque et passionnée d'oiseaux trouve un oeuf tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l'oiseau qui éclot le nom de Ruban". Je me suis un peu demandé comment l'histoire allait être avec un tel début de résumé. On suit effectivement Sumire d'une soixantaine d'ann

Le cerf-volant

 Un petit roman fin, que je me suis pris chez Decitre quand je suis allée à la dédicace de Joel Dicker le premier week-end de juin. J'avais lu et adoré " La tresse " et " Les victorieuses ", j'avais donc vraiment hâte de lire ce dernier de Laetitia Colombani, adapté en poche récemment. Les histoires de l'autrice sont toujours très sociales, engagées, émouvantes. Traduits dans le monde entier, ses romans vendus à plus de deux millions d'exemplaires sont en cours d'adaptation pour le cinéma. Ce n'est pas rien, et je suis curieuse de voir ce que cela pourrait donner à l'écran. Tout comme "La tresse", dont l'une des histoires sur les trois des destins de femmes dont parlait le roman, se déroulait en Inde, "Le cerf-volant", se passe entièrement là-bas. J'ai toujours du mal à sauter le pas avant de lire des romans dont l'histoire se déroule en Inde. Trop de misères, de trafics, d'inégalités sociales et de con