La Bibli de Laura

 Un titre que je n'avais pas prévu de lire car pas entendu parler et pas reçu, puis l'auteur m'a suivie sur les réseaux et j'ai entendu parler de son livre à paraître. Il me l'a donc fait sympathiquement envoyé, je l'ai donc lu, j'avais hâte de voir. Dans ce roman autobiographique, Laurent Nunez également éditeur aux Editions de l'Observatoire, (c'est d'ailleurs comme cela qu'il m'a contactée car j'avais lu et parlé du roman de Julia Clavel, qu'il avait édité), nous parle de sa famille. Pleins d'anecdotes drôles et émouvantes, ce livre est une ode à la famille, un récit de pans de sa vie. Ses parents nés au Maroc ont du fuir pour la France où certains membres de leurs familles vivaient déjà, les ayant rejoints à Orléans. Les grands-parents de l'auteur étaient contrebandiers, lui chargé de faire des allers retours pour aller vendre des bijoux que sa femme mettait sur elle pour récupérer le dû, cumulant ainsi de l'argent...

 Un titre de cette rentrée littéraire dont j'entendais pas mal parler sur les réseaux et donc j'étais curieuse de le découvrir. Je ne pensais pas que nous l'avions reçu et puis un jour j'ai vérifié dans notre bibliothèque et il y était! Je l'ai donc pris pour le lire chez moi, ayant découvert une histoire, un sujet duquel je n'avais jamais entendu parler.  On suit Sylvaine, jeune femme paysanne vivant dans une petite masure avec son mari et son fils. La jeune femme est nourrice, c'est-à-dire qu'elle offre ses seins, son lait à d'autres enfants contre rémunération. Elle a avec elle Gladie, un bébé de la ville qui lui a été confié, qu'elle nourrit et cajole comme son propre enfant. Elle est heureuse, aime ses enfants, le sien de sang et Gladie de lait. Elle aime cette proximité avec ces corps chauds et encore tout petits dont elle prend grand soin. Un jour, elle se balade dans la forêt et découvre une petite fille abandonnée. Sylvaine ne peut la la...

 Un merveilleux roman dont j'avais hâte de vous parler aujourd'hui. J'ai seulement lu "Suite inoubliable" du même auteur mais il m'avait tellement plu que j'étais beaucouppp trop impatiente d'en découvrir plus. Au moment où j'écris je me suis commandé deux de ses autres romans, car je veux vraiment continuer de découvrir sa plume. Comme à son habitude, l'auteur japonais écrivant en français nous parle art, musique, passion, famille, guerre entre Japon et France.  Un magnifique roman que j'ai dévoré en une journée tant par sa beauté que par son aspect prenant. J'ai été happée dans le récit, sa douceur et sa sublimité. On suit donc au début du récit, trois jeunes gens: Yuki jeune femme peintre aspirante, Ren aspirant peintre également et Bin aspirant violoniste, tous trois se rencontrant dans un centre de tri de Tokyo en pleine guerre. Ils apprennent à se connaitre, se rapprochent tandis que les deux jeunes hommes craquent pour la jeune f...

 Second titre de la rentrée Gallimard que je lis avec très certainement le plus drôle de tous, le dernier Fabrice Caro "Les derniers jours de l'apesanteur". Ayant lu et adoré "Journal d'un scénario", ayant reçu "Fort Alamo" mais ne l'ayant pas encore lu, j'avoue avoir eu très hâte de découvrir celui-ci dont j'avais demandé un exemplaire pour moi. Gentiment reçu, j'étais très excitée à l'idée de le découvrir. Je m'attendais encore à des situations complètement loufoques et bien trop géniales. Clairement je n'ai pas été déçue, l'ayant commencé un soir et l'ayant terminé d'une traite le lendemain dans l'après-midi au boulot. Ces périodes creuses estivales (au moment où j'écris) auront au moins été l'occasion d'avoir eu du temps pour lire.  Après la lecture de "Quitter la vallée" que j'ai adoré mais qui n'était pas hyper gai, j'avais envie d'une lecture plus légère et fun...

 Premier titre de la rentrée littéraire Gallimard que je lis ( j'en lirai trois), avec "Quitter la vallée" de Renaud de Chaumaray, coup de cœur du représentant Gallimard, j'avais donc hâte de le découvrir. J'ai commencé ma découverte de cette rentrée littéraire Gallimard par lui, et je terminerai par le Mizubayashi que j'avais le plus hâte de découvrir.  Un roman lu d'une traite une fin de semaine à la librairie, l'été ayant été très calme et me laissant du temps pour continuer de me plonger dans les titres de la rentrée littéraire. Faisant un peu plus de 200 pages, ce roman se déroule dans un petit bled du Périgord, dans la vallée de la Vézère. Trois récits se déroulent dans ce roman, le premier, celui de Clémence et de son fils Tom, échappant à la violence du foyer, la mère décidant de partie avec son fils, le second celui de Johanna et de son père féru de préhistoire et de grottes et le dernier celui de Guilhem paysan et Marion, jeune enseignante do...

 Second titre au Tripode que je lis après "L'entroubli" que j'avais beaucoup aimé. Je redoutais un peu ce second titre, très particulier tant au niveau style que du sujet. Un court roman mais dense et suffisant. Apparemment Marc Graciano propose toujours des lectures assez ardues, ce qui nous avait été dit lors de la rencontre avec les éditeurs au mois de juin à Lyon, et j'avoue que je redoutais un peu celui-ci tout comme j'étais curieuse de le découvrir.  Je l'ai donc lu en deux jours, roman que j'aurais pu lire bien plus vite, vu son nombre de pages mais finalement était particulier, j'ai préféré prendre mon temps. On suit donc "Celle-qui-sait-les-herbes", une femme, mère de notre narrateur qui lui transmet tout un tas de choses à l'époque de la Préhistoire/Néolithique. N'ayant jamais lu de romans se déroulant à cette époque ce n'était pas le roman que j'avais le plus hâte de découvrir, mais l'un des plus singuliers ...

 Un éditeur duquel je voulais lire les deux titres de la rentrée littéraire, c'était Le Tripode, dont je n'ai jamais rien lu, et dont j'ai eu deux des trois titres de cette rentrée litt lors d'une réunion en juin avec des éditeurs. Pour les remercier et pour découvrir un peu la maison d'édition, j'avais hâte de me plonger dans ces deux lectures très différentes. J'ai commencé par le premier roman "L'entroubli" de Thibault Daelman qui était présent lors de la matinée, et dont le roman avait l'air bien chouette. Fortement tiré de sa propre vie, l'auteur nous racontait comment lui, Thibault avait réussi à se sortir d'une famille dysfonctionnelle entre une mère excessive, mère courage et un père alcoolique, entouré de ses quatre frères.  Ayant vécu dans une banlieue parisienne pas incroyable, le garçon grandit entouré de cette figure forte de mère endossant deux rôles en un, n'hésitant pas à clamer sur les toits à quel point son mar...

 Second titre de cette rentrée littéraire que je lis avec le second titre Grasset que je souhaitais absolument lire, à savoir le premier roman de Sephora Pondi qui m'intriguait pas mal. Pas très épais, un peu plus de 200 pages, j'étais très intriguée de ce roman qui avait l'air de ne ressembler à rien de ce que je connaissais et ça a été effectivement le cas.  L'histoire est divisée en une alternance de points de vue entre ceux de Lame, comédienne montante et Romain aka Tom un de ses fans/stalker. Dès le début du roman, le jeune homme de 29 ans est arrêté dans les toilettes d'un centre-commercial où il nettoie le sang qu'il a plein le visage. On se demande ce qu'il s'est passé, ce que le récit va nous apprendre petit à petit. Entre le harcèlement scolaire que subit Tom à l'école le transformant de Romain à Tom et l'enfance de Lame où la jeune fille sait qu'elle veut faire du cinéma, être sur les planches et jouer. Lorsqu'elle est étudiant...

 Premier titre de la rentrée littéraire Grasset que je lis avec évidemment le nouveau Chalandon, que j'attendais impatiemment, étant LE titre Grasset qui serait le premier lu et un des titres tous éditeurs confondus que j'attendais. Ayant adoré "Le quatrième mur" lu il y a plus de dix ans ainsi que son dernier "L'enragé" beaucoup aimé également, j'avais très hâte de découvrir son nouveau. Doté d'une belle plume et capable de nous embarquer là où il le souhaite, j'aime vraiment beaucoup l'écriture de l'auteur. Dans ce roman largement autobiographique, je ne sais pas jusqu'à quel point par contre, l'auteur nous raconte la vie de Kells (surnom) d'un jeune homme lyonnais de 17 ans décidant un jour de quitter le domicile familial. Foyer malsain avec un père violent, intolérant, antisémite, raciste et j'en passe et la mère, parfaite épouse soumise. Kells en a marre, part avec le gros sac à dos de son ami Jacques, avec "...

 Dernier titre de la rentrée JC Lattès que je lis avec un premier roman que je n'avais pas forcément l'intention de lire, comme tous ceux de l'éditeur en fait, s'étant ajoutés à ma PAL ce qui est très cool, avec un premier roman, "Les certitudes" de Marie Semelin. L'autrice a entre autre été journaliste au Moyen-Orient pour Radio France, ce qui me fait clairement comprendre à quel point elle s'est hyper bien renseignée pour écrire ce roman et de par sa position de journaliste est obligée d'être impartiale.  Je m'explique. Le roman se déroule en Israël après le 7 octobre. En voyant le résumé et le fait qu'il se déroule là-bas j'avoue que j'avais des à-priori et un peu peur que l'histoire soit un peu biaisée. Ca n'a pas du tout été le cas, l'autrice s'est hyper renseignée sur le sujet ce qui était hyper important. On suit deux personnages féminines fortes, Anna 26 ans parisienne, vivant en colocation avec Madame Simone...

 Second titre de la rentrée littéraire JC Lattès que je lis avec le premier titre de Hella Feki que je découvre. Ce petit bouquin "Une reine sans royaume" m'intriguait de par sa jolie couverture et le fait qu'il se déroule en Tunisie, pays que j'ai beaucoup aimé visiter. L'autrice a donc choisi dans ce roman de s'intéresser à la vie de la reine Ranavalona III, reine de Madagascar avant que l'île ne devienne "protectorat" français fin XIXème siècle. Ranavalona III est une femme vivant de faste, comme sa condition de reine le laisse penser. Mariée à un homme âgé de plus de trente ans de plus qu'elle qu'elle déteste, Ranavalona vit enfermée dans sa citadelle. Elle a vécu une passion avec un homme français du nom de Marius Cazeneuve lorsqu'elle vivait à Tananarive (Antananarivo), histoire de laquelle elle se souvient tout au long du récit. Le récit débute en 1907 lorsque la reine, désormais exilée de sa terre natale, arrive à Tunis po...