La Bibli de Laura

 Comme je vous le dis souvent mais c'est vrai, encore un roman que je voyais régulièrement sur la table de mon collègue de la litté étrangère, qui me donnait envie. Publié chez Actes sud, d'une autrice japonaise que je connaissais pas, avec une couverture sympa, je me suis dit goo! J'ai même pensé l'acheter et puis finalement je l'ai commencé un peu au boulot en l'empruntant avant de le terminer chez moi. J'ai finalement bien fait de ne pas l'acheter car je pense que j'aurais regretté.  On suit Tada, un homme à tout faire ayant sa propre petite entreprise de travaux en tout genre. De chercher un chien disparu, à déverrouiller une serrure, jusqu'à garder un animal de compagnie, l'homme fait tout, tant qu'il est payé. Le roman commence avec un drôle d'individu qui fait appel à Tada pour vérifier que le bus devant chez lui passe bien à la bonne fréquence. L'homme à tout faire va ensuite faire la connaissance d'un certain Gyoten, ...

 Une petite lecture qui m'interpellait dans les rayons de mon collègue de la litté étrangère, avec le dernier roman de Yoko Ogawa traduit en français avec le drôle de titre de "Scènes endormies dans la paume de la main". J'avoue ne pas tellement comprendre le titre, ou bien cela a un rapport avec le fait que chaque nouvelle du livre parle de la dimension théâtrale, du spectacle et des comédiens peut être. Je n'ai même pas lu le résumé, je savais juste qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles.  Dans la première on suit l'histoire dans une usine d'une couseuse et une petite fille, dont la petite fille après avoir vu un spectacle, écrit à l'actrice jouant la sylphide, fascinée par cette actrice qu'elle considère comme étant une véritable sylphide. La seconde suit une jeune fille étant hébergée quelques jours par sa tante Laura, une ancienne actrice qu'elle ne connaît pas, sortant des citations de "La ménagerie de verre" piè...

 Un autre livre en anglais que je lis peu de temps après avoir lu le dernier Sayaka Murata. M'étant rendue dans la librairie anglophone que j'aime beaucoup à Lyon, Damnfine bookstore, j'en ai profité pour m'offrir un petit bichon mignon, et j'ai jeté mon dévolu sur "Earthlings" de Sayaka Murata, "Les terriens" en français ayant d'ailleurs été traduit en français. J'ai trouvé qu'il y avait des similitudes avec "Vanishing world", avec la dimension fantastique, sans être dans la dystopie, les éléments de pression sociale du corps, du couple... Dans cette histoire on suit Natsuki, neuf ans au début du récit. Sa famille ne cesse de la rabaisser, notamment sa mère, véritable parent toxique. Natsuki engrange ce que sa mère lui dit en ne voulant surtout pas faire de vagues et abondant dans son sens quand elle pense que sa fille est stupide. Alors qu'elle et sa famille se rendent dans la maison familiale, Natsuki revoit son cousi...

 Un titre que j'avais repéré dans le rayon de mon collègue et que j'ai décidé d'emprunter pour le lire tranquillement chez moi. Il y parle bien de la société japonaise avec certaines coutumes sociales ou certains us qui reviennent dans la culture japonaise permettant d'en apprendre plus sur le Japon. Un roman également féroce sur un sujet qu'est l'argent, le délit et l'obsession de la richesse entraînant notre protagoniste Rika dans l'illégalité.  Rika donc, est mariée depuis peu à un homme qu'elle n'aime pas, poussée par la pression sociale du mariage. Masafumi son mari n'est pas plus attaché à elle qu'elle à lui et tous deux cohabitent. Ils ne font rien ensemble, Rika cantonnée au rôle de la ménagère et femme au foyer parfaite. Les premiers temps de leur mariage, il est convenu qu'elle s'occupe de la maison tandis que son mari travaille et ramène les sous à la maison. Or Rika s'ennuie et au bout de quelques mois, elle décide...

 Un mignon petit bichon avec la sortie poche de l'avant dernier roman de Ogawa Ito, "Le goûter du lion" qui existait jusque là qu'en grand format. J'ai lu plusieurs romans de l'autrice, me gardant "Lettres d'amour de Kamakura" pour quand je serai en voyage au Japon. J'avais entendu dire par des clientes qu'il était triste, je ne me suis donc pas précipitée dessus sur sa version grand format, mais ai attendu que mon collègue les reçoive, une semaine avant sa sortie avant d'en emprunter un. Effectivement le pitch est triste mais il y a toujours de la beauté et de l'espoir dans les romans de Ogawa Ito. Le goûter du lion fait référence au goûter proposé par "La maison du Lion", maison de fin de vie qui organise chaque dimanche pour ses pensionnaires un moment de joie et de convivialité autour d'une recette chère au cœur de l'un des pensionnaires. C'est là-bas que Shizuku 33 ans a décidé d'aller passer sa fin ...

 Le troisième titre dans la collection Kibun de Hauteville dont je vous parle aujourd'hui sorti il y a quelques jours au moment où j'écris. Je me souviens du bon de commande sur lequel j'avais vu cette nouveauté à paraître que j'avais hâte de découvrir. Commencé en pause déj, je l'ai ramené chez moi pour le terminer au calme. Il sera complètement dans la veine de "Le merveilleux restaurant des souvenirs" et "La petite confiserie de l'allée nocturne" que je vous présentais dans cette vidéo de " 3 titres japonais feel-good" . Cette fois-ci, on suit une petite boulangerie de Tokyo probablement, ouvrant ses portes dans la nuit, de 23h à 9 heures du matin. Tenue par Hiroki et Kurebayashi deux hommes s'étant rencontrés par l'intermédiaire d'une femme qu'ils aimaient toutes les deux, compagne du second homme, la petite boulangerie attire en premier Nozomi. Jeune fille encore lycéenne celle-ci est en fait la petite sœur de M...

 Après " Natural beauty" , c'est le dernier Sayaka Murata dont j'avais envie de vous parler aujourd'hui. L'autrice de "La fille de la supérette" a reçu des prix et beaucoup de notoriété pour ce roman-ci que j'avais beaucoup aimé. J'étais donc curieuse de lire son nouveau titre dont nous avions plusieurs exemplaires dans notre rayon VO. Ca faisait un mois que je n'avais pas lu en anglais ( depuis fin avril) il était donc également temps de relire dans la langue de Shakespeare. Contrairement au précédent dont le vocabulaire était un peu plus ardu, le Sayaka Murata était assez facile de compréhension, je dirai qu'il faut un bon niveau B2 pour le comprendre.  Je me suis donc plongée dans cette lecture dont je ne savais pas grand chose, connaissant seulement l'autrice. Je me suis donc laissée emporter dans une dystopie passionnante que j'ai adorée, ne m'attendant pas à cela, mais finalement je restais un peu dans le même regist...

 Un petit bouquin de sociologie semblable à ceux de Vanessa Montalbano que j'ai lus il y a quelques temps. Publié aussi dans la collection "Komon" des Arènes, ce petit bouquin que j'avais reçu il y a peu a attisé ma curiosité, ayant adoré les deux autres, je me suis donc dit que ce serait sympa de relire de la socio, surtout concernant le Japon. Ce petit livre-ci co-écrit entre Lena Mauger et son compagnon Stéphane Remael photographe l'ayant accompagnée dans cette enquête.  Journaliste et ancienne reporter, Léna Mauger s'intéresse aux fameux évaporés du Japon, ces quelque 100 000 personnes par an qui décident de disparaître des radars. Dettes, pression sociale, besoin de changer d'air, plusieurs raisons pour lesquelles hommes et femmes décident de partir et de se fondre dans l'anonymat. Il existe même des entreprises spécialisées dans des déménagements du soir, appellation pour signifier les déménagements de personnes souhaitant se fondre dans l'an...

 Comme j'avais lu son précédent, " Idol " intéressant sur le monde des idoles notamment dans l'industrie de la chanson, j'avais hâte de lire le tout nouveau roman de Usami Rin. Un roman encore une fois très fin, pour l'autrice née en 1999 étant déjà reconnue dans l'industrie de la littérature au Japon. J'ai donc commencé ma lecture au boulot, privilégiant en ce moment les livres de poche ou les lectures assez courtes, étant interrompue régulièrement dans ma lecture, je voulais quelque chose qui ne soit pas trop gros pour éviter le découragement.  Après s'être intéressée à une jeune fille dont l'amour qu'elle avait pour un chanteur a viré jusqu'à l'obsession, c'est de la famille dont on parle, et notamment dysfonctionnelle, entre une mère dépressive et alcoolique et un père violent. On suit donc le personnage de Kanko, lycéenne devant vivre avec les répercussions causées par l'AVC de sa mère l'ayant rendue dépendante de s...