Second roman de Gallmeister de la rentrée littéraire que je lis, avec le 1er roman de Vera Buck, amené par la représentante et chaudement recommandé par celle-ci. Elle m'a dit qu'il était encore mieux que son précédent roman, ayant déjà reçu des prix littéraires.
J'avais donc hâte de le lire, l'ayant lu après le roman du même éditeur, se déroulant en Irlande.
Cette fois-ci, direction la Suède. L'histoire se déroule dans une forêt, dans une maison appartenant à la famille du personnage principal, Henrik. Celui-ci, emménage pour un temps avec sa femme Nora, tous deux de nationalité allemande. Tous deux ont un fils de cinq ans, Fynn. Henrik est écrivain tandis que sa femme semble être en standby dans son travail, tourmentée entre plusieurs possibilités de carrières. Dès le début du récit, une ambiance assez sombre se dessine. Tant au niveau de l'emplacement de la maison, dans une forêt dont le passage n'est guère dégagé, que la maison en elle-même, laissée à l'abandon pendant longtemps, ainsi que la forêt, entourant de façon assez sinistre leur nouveau lieu de vie. Nora est occupée à rendre propre la maison, et son mari et son fils vont faire des courses. Ils tombent alors sur un drôle d'individu donnant une sucrerie à l'enfant. Il semble être assez menaçant et Henrik part avec Fynn rapidement.
Dans le même temps, tout au long du récit on aura accès à plusieurs points de vue, dont on essaiera de deviner qui est qui. Une certaine Marla, semblant être enfermée dans une drôle d'habitation isolée, Rosa, spécialiste pour le moins singulière qui s'intéresse au rapport entre la décomposition et la nature, hobbie effrayant son père. Le plus récemment, elle a quitté ses études à Amsterdam pour s'occuper de son frère récemment tétraplégique, aidant ainsi son père. Elle continue tout de même à faire des expériences, et à explorer la nature qui l'entoure, jusqu'au jour où elle découvre un cadavre d'un enfant. Ainsi, elle se retrouve, malgré elle a aider la police, dont une certaine Rosa, Lasse et Kaja leur compagnon canine.
Tous ces points de vue s'enchaînent, pour nous montrer une forêt oppressante, une ambiance sombre et sinistre, qui se confirme le jour où Fynn disparait. Une sorte de puissance maléfique semble rôder dans la forêt ainsi que près de la maison. Henrik et Nora sont évidemment désemparés et à l'aide des policiers, sillonnent la forêt et les alentours afin de trouver des traces du petit garçon.
Henrik, de son côté devient fou, et des souvenirs du passé où il avait rencontré une certaine Marla enfermée dans une cabane, ressurgissent.
L'homme affabule t-il? A t-il réellement vécu cette rencontre et laissé cette enfant à son triste sort? Tant de questions faisant naviguer le lecteur entre pleins de suppositions et d'états d'esprit. Un thriller hyper prenant que j'ai adoré lire où la forêt peut aussi bien vous vouloir du bien comme vouloir vous tuer.
"La cabane dans les arbres" de Vera Buck, 24.90€

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