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Articles

Affichage des articles du 2025

Elisabeth Lima

Second titre de la rentrée littéraire Christian Bourgois que je lis, éditeur duquel j'avais prévu de lire les deux titres qu'on avait reçus, comme je n'ai jamais rien lu d'eux et que c'était l'occasion. Deux jolies couvertures, un éditeur un peu inconnu pour moi, tant de raisons de me plonger dedans. Il s'agit donc du second titre après "La hideuse" que je lis, j'avoue avoir redouté un peu comme je me suis franchement ennuyé dans le précédent. Pour autant celui-ci a mieux commencé, j'étais donc rassurée rapidement. Jusqu'à ce qu'il parte un peu n'importe comment, du moins à mon avis.  Tout part d'un diner organisé par Livia et Domenic, aka Doli, un couple où lui est éditeur et elle écrivaine, lui plutôt connu et respecté dans son milieu, elle ayant du mal à redécoller suite à une publication ayant bien marché. Ils invitent Camille, traducteur de poésie en polonais notamment d'un certain Durska, poète polonais avec lequel...

La hideuse

 On continue cette découverte de la rentrée littéraire ensemble avec cette fois-ci un des deux titres aux éditions Christian Bourgois que j'ai reçus. N'ayant jamais rien lu de cet éditeur, je me suis dit que ce serait vraiment sympa de le faire, j'avais donc assez hâte de découvrir ces deux titres. On commence par le premier que j'ai lu à savoir "La hideuse" de Reine Bellivier, dont je trouve la couverture vraiment superbe. Assez court, moins de 200 pages, j'aurais lu ce roman en deux jours, l'ayant amené au boulot pour le terminer.  Je peux déjà vous dire que j'ai bien aimé la première moitié du roman, que j'ai finalement trouvé trop long et ennuyant durant cette seconde partie de lecture... On suit une femme dont la mère a disparu des années auparavant, la laissant seule ainsi que son frère/sœur je ne sais plus. Elle part comme ça un jour et ne revient pas. Tout ce que sa fille sait, c'est qu'elle a fini sa vie à La Rochelle où elle e...

L'âme de fond

  Un premier roman qui avait l'air hyper intéressant, repéré sur le bon de commande des Editions de l'Observatoire à l'occasion de la rentrée littéraire. Ayant adoré le États-Unis Rum du même éditeur, ainsi que le Nicolas Gaudemet se déroulant en Corée du Nord, j'avais donc hâte de découvrir un autre titre a paraître de l'éditeur.  Pour ce premier roman, Julia Clavel parle du psychologique, dans une espèce de roman d'anticipation, dans lequel on peut complètement se retrouver. On suit plusieurs personnages, Caroline psychologue, remarquant une hausse des décès chez ses patients, Hadrien, un avocat ambitieux très occupé, ne souhaitant pas avoir une relation sérieuse mais évoluant parmi un cercle d'amis restreint, Sophie, enlisér dans un mariage dans lequel elle joue la parfaite épouse au foyer, et Michel, nouvellement nommé ministre de la Santé. Au cours des séances de chacun des personnages avec Caroline notre psychologue, on en apprend plus sur chacun, sur ...

Les fleuves du ciel

  Après avoir lu deux des titres de la rentrée littéraire Flammarion, le premier sur les femmes, le rapport au corps et la naissance et le second sur le handicap et notamment le couple au sein du handicap, cette fois-ci, j'ai lu un gros pavé, déjà sorti en anglais, et déjà présent dans notre librairie, avec le premier titre de Elif Shafak que je lis. Le résumé avait l'air fortement intéressant, un roman type épopée, se déroulant à trois périodes, dans trois endroits différents.  Première époque Londres en 1840, où on suit Arthur, un garçon né dans une famille miséreuse sur les bords de la Tamise. Ensuite en 2014 Naryn, yézidie encore enfant, parlant turc et kurd, dont le peuple est menacé. Élevée par sa grand-mère, suite à la mort de sa mère et à l'absence répétée de son père, très occupée à droite et à gauche, l'enfant vit avec des convictions fortes, sa Grandma étant elle-même une sourcière. Quant à Zaleekhah, elle est hydrologue, et habite sur une péniche sur le fame...

La cabane dans les arbres

  Second roman de Gallmeister de la rentrée littéraire que je lis, avec le 1er roman de Vera Buck, amené par la représentante et chaudement recommandé par celle-ci. Elle m'a dit qu'il était encore mieux que son précédent roman, ayant déjà reçu des prix littéraires.  J'avais donc hâte de le lire, l'ayant lu après le roman du même éditeur, se déroulant en Irlande.  Cette fois-ci, direction la Suède. L'histoire se déroule dans une forêt, dans une maison appartenant à la famille du personnage principal, Henrik. Celui-ci, emménage pour un temps avec sa femme Nora, tous deux de nationalité allemande. Tous deux ont un fils de cinq ans, Fynn. Henrik est écrivain tandis que sa femme semble être en standby dans son travail, tourmentée entre plusieurs possibilités de carrières. Dès le début du récit, une ambiance assez sombre se dessine. Tant au niveau de l'emplacement de la maison, dans une forêt dont le passage n'est guère dégagé, que la maison en elle-même, laissée ...

Le garçon venu de la mer

  Premier roman que je lis de la rentrée littéraire Gallmeister, avec celui-ci, que la représentante m'a gentiment apporté. Je vous avais proposé il y a quelques mois une vidéo avec deux titres de l'éditeur, mais jamais une vidéo rentrée littéraire Gallmeister.  C'est donc l'occasion cette année, avec celui-ci, le premier des deux titres que j'ai lus de Gallmeister.  Un éditeur que j'aime beaucoup, traduisant notamment des auteurs anglophones, avec toujours de très jolies couvertures. On commence avec celui-ci "Le garçon venu de la mer" de Garrett Carr. Un roman irlandais, se déroulant dans les années 70. Je l'ai donc apporté avec moi de façon obligatoire durant ma semaine on Irlande justement. Ce roman parle de pas mal de sujets, dont la famille, la vie en Irlande dans ces années-là, le business de la pêche, et les problèmes que l'on peut avoir entre membres de la même famille. Tout commence, avec la découverte d'un bébé, retrouvé sur une ...

La bouche dans le sable

 Second roman de la rentrée littéraire Le bruit du monde que je lis, après "Une rumeur dans le vent", un titre dont j'ai connu l'existence qu'après l'existence de celui mentionné avant, mais que j'avais bien hâte également de découvrir. J'ai pu entendre l'auteur parler de son roman, comme pour Ilaria Gaspari lors d'une rencontre littéraire avec plusieurs éditeurs. L'auteur nous parle dans ce roman d'un pays qu'il connaît bien, l'Irak, où il a vécu un temps dans le cadre de son travail. Une histoire se déroulant entre France, sur la Côte d'Azur au Cap d'Antibes, et l'Irak.  Dans ce roman d'un peu plus de 200 pages, on suit Marwan, petit-fils d'Ali, un des seigneurs d'Irak, connu pour ses crimes perpétrés sous le régime de Saddam Hussein. Marwan adore son grand-père duquel il est proche, et est bouleversé un jour de 2003, après le 20 mars marquant le début de la guerre, de devoir quitter son pays et son gra...

Une rumeur dans le vent

 Je vous le dis souvent mais pour le coup pour celui-ci c'est trèèès vrai, mais j'avais hyper hâte de le découvrir. J'ai vu sa couverture depuis le mois d'avril facile, et rien qu'à la couverture, et au fait qu'il soit publié au Bruit du monde, je savais que j'adorerai ce roman. Je n'ai jamais rien lu de l'autrice notamment ses recueils de philo, mais je savais que celui-ci serait clairement mon premier de l'autrice. Je l'ai reçu lors de la journée présentation des éditions Le bruit du monde, Philippe Rey et Le Tripode, ayant beaucoup trop hâte de découvrir ce titre avec cette couverture que je trouve superbe.  L'autrice nous expliquait lors de cette rencontre, qu'elle s'est inspirée d'une rumeur qui avait frappé la ville d'Orléans, qu'Edgar Morin racontait dans son livre "La rumeur d'Orléans". Ilaria Ga spari a voulu imaginer un récit basé sur une fausse rumeur étant responsable de la chute de personnes ...

Nous n'avons rien à envier au reste du monde

 Un titre que j'avais hyper hâte de découvrir de par le fait qu'il parle de la Corée du nord, un pays tellement fermé dont on ne sait pas grand chose, où dont les choses qui ressortent sont toujours les mêmes comme le régime oppressant, de censure, culte de la personnalité et propagande enfermant son peuple. Etant très intéressée par la Corée du sud et ayant vécu là-bas, j'ai également intérêt pour son voisin du nord menaçant. L'auteur s'est directement rendu sur place pour avoir de la matière pour écrire ce roman, sorte de Roméo et Juliette des temps modernes version dictatoriale.  Dans ce court roman de 150 pages, on a une bonne description du régime de la Corée du nord, un état replié sur lui-même formatant son peuple à la pensée unique, à l'interdit, au travail, à la dévotion et à l'amour de ses trois "sauveurs" que sont Kim Il Sung, Kim Jong Il et Kim Jong un. On fait croire au peuple qu'ils sont omniprésents et omnipotents, que même s...

Quatre jours sans ma mère

 Un titre reçu au mois de mai dont la jolie couverture m'a tout de suite donné envie de le découvrir. Un roman assez fin, 200 pages, un premier roman et un résumé attractif qui ont encore plus renforcé ma volonté de le lire, lorsque je me suis rendue à une rencontre éditeurs pour la rentrée littéraire où notamment les éditions Philippe Rey étaient présentes. L'auteur, Ramsès Kefi a été journaliste et m'a semblé être une personne intéressante dont j'avais très envie de découvrir son roman que j'ai lu en deux jours en prenant mon temps.  Le roman se déroule donc sur quatre jours comme l'indique le titre. Salmane a 36 ans, vit encore avec ses parents dans une cité proche d'une forêt, nommée "La caverne". Un endroit dans lequel il se sent bien, duquel il ne se voit certainement pas partir, d'où le fait que passé la trentaine il y soit encore. Ses parents sont deux immigrés tunisiens orphelins et vivent là depuis des décennies. Un couple à la retrai...

Des enfants ordinaires

 Second livre de la rentrée littéraire Flammarion que je lis avec "Des enfants ordinaires", premier roman de Gabrielle de Tournemire. Un roman évoquant le handicap, que j'avais hâte de découvrir, sur un sujet que je connais que très peu. L'autrice s'est enrichie de son expérience dans un foyer pour adultes en situation de handicap pour écrire ce roman lumineux et beau sur le handicap. Le roman se déroule sur plusieurs années, des 13 ans de Hector notre héros souffrant d'un handicap mental et physique se caractérisant par une silhouette assez trapue, des interactions sociales assez restreintes, ne parlant que par nécessité, une profonde réflexion avant de parler, des tocs de maniaquerie et autres, jusqu'à ses plus de vingt ans. Il est entouré de Carlo, un jeune éducateur s'occupant de lui dans une institution spécialisée, tandis que ses parents prennent le relai une fois qu'il doit quitter l'établissement. Carlo considère le garçon comme un peti...

Mettre au monde

 Premier titre de la rentrée littéraire automnale 2025 Flammarion. L'année dernière les deux titres que je vous avais proposés en vidéo étaient très loufoques, la première partie de la vidéo que je vous avais proposée, et cette année, rien à voir. Deux titres assez sérieux ( comme je lis le second en ce moment même). Pour celui dont je vous parle aujourd'hui, "Mettre au monde" de Cloé Korman, ce roman parle de corps, de réappropriation de son corps, d'être femme, mère, le choix à disposer de son corps. Un roman écrit par une femme et pour les femmes, mais pas que.  Dans ce roman on suit deux femmes principalement: Jill, sage-femme dans un hôpital de la banlieue parisienne, enchaînant les gardes de nuit tout en jonglant avec ses fils et sa mère les gardant quasiment chaque jour. En effet, avec son emploi du temps décalé, Jill rentre les matins souvent, se couchant alors que ses enfants se rendent à l'école, ou alors attend sa mère le matin pour qu'elle amè...

Marcher dans tes pas

 Second titre de la rentrée litt L'iconoclaste que je lis avec "Marcher dans tes pas" de Léonor de Récondo. Je n'avais encore rien lu de l'autrice, ayant vu "Le grand feu" dans la librairie où je travaille, sa sortie précédente, mais sans n'avoir encore jamais rien lu. J'étais donc curieuse de découvrir ce titre que j'ai emprunté sans rien connaître du livre ou de l'autrice. Recevant les épreuves non corrigées, c'est à dire des livres n'ayant pas la couverture officielle, pas de résumé, et pouvant changer, je n'avais donc aucune info sur le sujet, et parfois c'est pas plus mal, cela laisse la place à la surprise.  J'ai mis quelques pages à comprendre, beaucoup de pages même, qu'il s'agissait d'un roman autobiographique, l'autrice nous partageant son histoire, son devoir de mémoire, et l'hommage à ses racines qu'elle a décidé de faire. Depuis octobre 2022, les descendants de personnes ayant du fu...

La bonne mère

 Premier roman de la rentrée littéraire L'iconoclaste que je vous présente par ici, ayant eu hâte de découvrir les nouveautés de cette saison. J'ai beaucoup aimé deux des titres sur les trois sortis l'an dernier, j'avais donc bien hâte encore cette année de découvrir la sélection. "La bonne mère" de Mathilda di Matteo est son premier roman. J'aime beaucoup les premiers romans, il y a une sorte d'affect particulier avec les premiers romans, j'ai donc commencé par celui-ci chez L'iconoclaste. Lu en à peine deux jours, j'ai adoré cette lecture. Plein d'humanité, on rit, on est émus, vraiment une très chouette découverte. Le récit alterne entre les points de vue de Véro, secrétaire à Marseille, mariée au "Napolitain", son mari Joseph comme elle l'appelle, chauffeur de taxi. Tous deux ont eu Clara, leur fille calme et réfléchie ayant voulu aller étudier à Paris. Leur fille est l'exacte opposée de Véro qui adore les vêtement...

Je rouille

 Un roman m'ayant intriguée de par son titre, la couverture très ambiance vacances dans le sud, et son résumé. Premier roman, je l'ai également quasiment lu d'une traite comme le Tlili du même éditeur, le même jour. Puis je me suis dit que j'allais prendre mon temps, l'ayant finalement terminé le lendemain. On se plonge dans une écriture nerveuse et ciselée que j'ai beaucoup aimée, dans une ambiance mêlant premiers émois, empathie envers le personnage principal et moments drôles.  On suit donc Noé 17 ans, vivant dans une petite bourgade du sud très attractive l'été pour les touristes. De son côté il vit là à l'année, et chaque été un flux important de parisiens et autres vacanciers se ruent là-bas. Pour Noé c'est l'occasion de revoir Léna, celle qui lui a fait de l'œil l'été dernier l'ayant même embrassée. Pourtant il le sait, elle a un copain à Paris, un mec plus vieux qu'elle. Malgré la réputation sulfureuse de la jeune fille pa...

Celle qui fugue

 Après la rentrée littéraire des éditions du Seuil, j'ai souhaité découvrir celle de Calmann-Levy, éditeur dont j'ai lu récemment au moment où j'écris, deux titres que j'ai beaucoup appréciés, un de littérature italienne et un autre japonais. J'avais donc très envie de découvrir la rentrée littéraire automnale Calmann-Levy dont je n'ai lu que des bons titres. J'en ai donc choisi deux parmi les quatre reçus et les cinq sortis, avec le nouveau Cécile Tlili, "Celle qui fugue". Premier roman que je lis de l'autrice, il s'agit de son second après "Un simple dîner".  Lu d'une traite un jeudi, mon jour de congé, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Celle d'une femme qu'on vient récemment de larguer, et devant se remettre de la douleur qu'est la rupture avec son mari. Elle part tout d'abord en Corse un moment pour fuir, être loin de toute cette douleur qui l'étreint. Elle laisse sa fille à son désormais ex-compagnon ...

Laure

 Après le Chloé Delaume, je souhaitais lire d'autres livres de la rentrée littéraire des éditions du Seuil, j'ai donc enchaîné avec celui-ci, "Laure" de Kevin Orr, son second roman. j'avais été intriguée devant la couverture et le résumé, et comme le frère de l'auteur m'a contactée sur Instagram, je me suis dit que c'était l'occasion de lire le roman de son frère même si c'était déjà prévu. Alors clairement ça m'embête de le dire mais je n'ai pas accroché à ce roman. Ca a pas mal débuté, l'auteur nous parle de la mort de son père, ayant vécu précédemment dans sa vie la mort de sa mère. Les chapitres sont divisés selon les sujets: les derniers jours de son père, son amoureuse Laure, l'amant de sa mère, pas mal de sujets comme ça relatifs à sa vie. Le roman est écrit d'une drôle de façon, de façon très parlée, qui part un peu dans tous les sens. J'ai eu du mal à me concentrer sur les évènements qui n'étaient en plus de...

Ils appellent ça l'amour

 Cinquième titre de la rentrée littéraire que je découvre avec le premier aux éditions du Seuil, éditeur dont je lis rarement quoi que ce soit, c'était donc l'occasion. Ayant pas mal entendu parler de "Pauvre folle" son titre précédent, j'étais donc curieuse en recevant le nouveau titre à paraître de Chloé Delaume lors de la rentrée littéraire à venir (au moment où j'écris, qui est dans deux mois et demi). Le résumé mettait déjà les bases du récit avec un roman sur la violence conjugale, le rapport dominant dominé, mais également l'amitié.  On suit Clotilde la cinquantaine, qui lors d'un week-end prolongé avec quatre amies, revient dans la maison où elle a vécu vingt ans auparavant avec "Monsieur". Un homme de vingt ans plus âgé qui sous prétexte d'amour, fit d'elle sa "Madame", lui disant souvent combien il l'aimait. Sous ce prétexte, il abusa d'elle pendant des années, on le découvrira au fil du récit. Apprentie éc...

Aimer

 Le quatrième livre de cette rentrée littéraire automnale que je lis avec un second titre des éditions Julliard. Ayant adoré le précédent, le dernier Benzine, j'avais hâte de découvrir un nouveau titre du même éditeur, dont j'ai aimé toutes mes lectures jusque là sauf une. Le Abdellah Taia , le dernier Besson , et " Embrasser Kaboul ". Comme prévu, après le Benzine, je me suis dirigée vers le Sarah Chiche, en étant à son sixième roman avec "Aimer". N'ayant encore rien lu d'elle, j'ai jeté mon dévolu sur ce roman pour son résumé qui m'intriguait.  Un roman de quasiment 400 pages se déroulant sur quatre décennies, suivant Margaux et Alexis, neuf ans au début du roman, étant dans la même école en Suisse. Margaux vit avec sa mère, s'étant remise en couple avec un homme aisé après la mort du père de sa fille. Margaux et sa mère ont suivi l'homme jusqu'en Suisse, quittant la France. On se rend rapidement compte que la mère de Margaux es...

L'homme qui lisait des livres

 Un titre que j'attendais pas mal de cette rentrée littéraire, c'était le tout dernier Rachid Benzine. Ayant seulement lu mais ayant beaucoup aimé "Les silences des pères", j'avais hâte de découvrir un nouveau roman de l'auteur. Avec ce nouveau "L'homme qui lisait des livres", court roman intense et en plein dans l'actualité, l'auteur parle de la Palestine et notamment de Gaza.  Notre héros est jeune français photographe. Julien de son prénom, se rend à Gaza pour son travail, afin de documenter l'actualité gazaouite au monde. Il tombe devant une petite librairie tenue par un vieil homme d'un âge indéterminé. L'homme lit tranquillement devant sa boutique, pleine de piles de livres en tous genres. Il semble en paix avec le monde et lui-même, comme tentant d'oublier la misère qui est en train de se dérouler autour de lui. Un havre de paix et de silence au milieu du vacarme, des bombes et de la guerre. Une image forte que Juli...

Ce que je vole à la nuit

 Le second roman de la rentrée littéraire automnale que je lis et que je vous présente par ici. Le second également chez Harper Collins, un autre titre de littérature française avec "Ce que je vole à la nuit" de Rebecca Benhamou, suivant deux femmes, une venant d'accoucher, Rebecca, se remémorant des fragments de son passé, et la vie de Virginia Woolf, femme qui l'inspire. Toutes les deux ayant étudié au King's college, le roman suit les pans de vie de ces deux femmes ne s'étant jamais connues car l'une est morte depuis longtemps lorsque l'autre vit.  Rebecca ayant pris des cours au sein du célèbre établissement avec une certaine Danny, une femme insistant pour faire en sorte que ses cours ne soient pas magistraux et pour amener ses élèves à formuler leurs propres opinions et pensées sur les textes étudiés est très inspirée par la figure de Virginia Woolf. Une femme écrivaine, une des premières de son temps, une femme qui étudia, ce qui n'était pas...

Ce refrain qui te plaît

 Le tout premier livre de la rentrée littéraire automnale 2025 que je lis, avec "Ce refrain qui te plaît" de Nadège Erika, autrice de "Mon petit" sorti en poche que j'ai dans ma bibliothèque sans l'avoir encore lu. Aussitôt reçu le service de presse à la librairie, aussitôt commencé. Je n'avais encore rien lu d'elle, je ne lis pas souvent de titres de chez Harper Collins, c'était donc l'occasion. Lu en quelques jours à la librairie et dont j'ai terminé les dernières pages chez moi, ce roman était puissant. Comme je l'avais déjà commencé avant qu'on reçoive le bon de commande, j'ai directement su la quantité à mettre. Bref, pour ce roman donc, Nadège Erika, dont le premier roman fut inspiré sa propre histoire, parle cette fois-ci en sa qualité d'éducatrice spécialisée de pas mal de sujets en rapport. Son personnage, Kora, la quarantaine a un fils de 23 ans, Sol. Mère célibataire, ayant quasiment toujours élevé son fils seul...