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La vie est facile ne t'inquiète pas

 Second roman que je lis de l'autrice française très vendue en France, Agnès Martin-Lugand, avec          " La vie est facile ne t'inquiète pas", littéralement lu en une après-midi, juste après son autre roman que je venais de terminer. Je souhaitais vraiment en savoir plus sur cette autrice, surtout qu'avec mon nouveau travail, il va falloir que je conseille bien les clients. Il faut donc savoir de quoi je parle. 

Dans ce petit bouquin, on suit Diane la trentaine, qui rentre d'Irlande où elle a passé une année, histoire que l'on retrouve dans le roman "Les gens heureux lisent et boivent du café", que j'aimerai donc lire. Cependant vous pouvez bien évidemment ne pas les lire à la suite, ou en lire qu'un seul. 

Bref, Diane rentre à Paris, elle travaille dans un café littéraire du même nom que le bouquin précédent avec son ami Félix. Elle reprend goût à la vie, après cette année coupée de tout de laquelle on ignore une bonne partie. Diane a perdu son mari et sa fille, Colin et Clara et ne souhaite pas être mère de nouveau. Ils sont d'ailleurs tous deux enterrés à Paris, pas très loin d'où elle travaille. La simple vue d'un enfant la fait partir dans des crises d'angoisse violentes. Elle se plonge à corps perdu dans ce travail. Cette atmosphère de café littéraire, de calme et puis d'effervescence avec les clients lui fait du bien. Elle rachète même le commerce à ses parents afin d'en être l'unique propriétaire. Elle gère l'établissement avec bonheur, Félix l'aidant beaucoup à se sentir bien. Un jour elle fait la connaissance d'Olivier, un kiné, duquel elle va se rapprocher. Tous deux vont débuter une histoire, jusqu'au jour où Diane retombe sur Edward, son ancien amour en Irlande. Elle n'ose le dire mais elle est évidemment ébranlée.

Elle doit ensuite se rendre au chevet de Abby, son ancienne mère d'accueil si on puit dire, d'Irlande. La vieille dame est mal en point, et il lui reste peu de temps à vivre. Diane s'envole pour un peu plus d'une semaine dans le village qu'elle aimait tant. Elle retrouve ses repères, son souffle, sa famille de cœur composée de Abby et son mari Jack, et leurs neveux et nièces qu'ils ont élevés: Edward et Judith. Judith est comme sa sœur tandis qu'Edward est son ancien amour. Les retrouvailles sont tendues, et elle découvre que l'homme a un fils. Declan. Quelle surprise pour notre trentenaire qui a perdu sa fille. Edward a en effet su quelques mois auparavant qu'il était père et doit désormais s'occuper à temps plein de ce nouveau venu dans sa vie qui a déjà cinq ans. Les journées en Irlande s'enchaînent, notre héroïne passant beaucoup de temps avec Abby et Jack desquels elle est très proche. Elle retrouve la mer, les habitants du quartier qui se souviennent d'elle, mais bien sûr Judith et Edward. Elle n'ose se l'avouer mais revoir Edward dans son élément la chamboule. Les jours passent trop vite à son sens, bien qu'elle profite pleinement, réalisant que c'est sûrement la dernière fois qu'elle passe du temps avec Abby qui l'a fortement aidée lorsqu'elle était arrivée plus d'un an auparavant. 

Rentrée à Paris, sa routine se réinstalle, elle se réhabitue en ayant laissé son souffle à Mulranny en Irlande.  Elle doit cependant retourner en Irlande... 

Je ne vous en dis pas plus sur ce petit roman, une belle histoire, faite de joie, de tristesse, de rencontres, d'amour et de choix. 



"La vie est facile ne t'inquiète pas " de Agnès Martin-Lugand, 7.30€

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