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Le ruban

 Un énième roman japonais sur le blog en peu de temps, ahah je pense que vous commencez à être habitués. Ce roman de Ogawa Ito, je voulais le lire depuis super longtemps. Je l'ai acheté d'occasion chez Gibert Joseph, j'étais super heureuse de pouvoir le trouver. C'est le quatrième roman de l'auteur japonaise que je lis, après "La papeterie Tsubaki" "Le restaurant de l'amour retrouvé" et "Le jardin arc-en ciel". Toujours dans une veine d'un joli récit, d'une jolie histoire qui amène à voir les choses de façon différente, de façon poétique, originale. Le pitch était pour le moins très original avec "une grand-mère fantasque et passionnée d'oiseaux trouve un oeuf tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l'oiseau qui éclot le nom de Ruban". Je me suis un peu demandé comment l'histoire allait être avec un tel début de résumé. On suit effectivement Sumire d'une soixantaine d'années, ayant adopté le père de la narratrice, qui met dans son grand chignon un oeuf à couver. Hibari notre narratrice alors enfant, découvre ce que sa grand-mère cache dans son chignon. A la demande de celle-ci, elle vérifie chaque jour l'oeuf, que la coquille ne soit pas cassée, et qu'il éclose bientôt et en bonne santé. 

Le temps passe, l'oeuf éclot, Hibari et Sumire le nomment Ruban. Toutes ont beaucoup d'affection pour le petit oiseau qui grandit et commence à faire des petits bruits. Hibari en rentrant de l'école chaque jour jour avec l'oiseau qui devient comme son meilleur ami. Mais un jour il s'envole... 

On suit ensuite une femme, dont un oiseau va se rapprocher. Elle l'appelle Suehiro. Mihoro notre narratrice se fait appeler Maître Mihoro bien qu'elle déteste ce nom. Elle prépare son propre thé au lait qu'elle prépare comme personne. Elle est illustratrice et peint beaucoup. La rencontre avec cet oiseau a été très importante dans sa vie, le jour où on lui a appris qu'elle allait mourir. Fû, qui a son âge, est son amie depuis des années et l'aide avec la maison. Toutes deux partagent beaucoup de choses comme leur goût pour la nourriture. 

On suit un autre moment de vie avec Maître Mihoro, mais je ne vais pas vous en dire plus sur celle-ci. 

On suit ensuite une famille composée des parents et de leur fils, revenant d'un voyage vers leur belle-famille en train couchette. Il y a aussi une histoire de petit oiseau qu'on a prêté au petit garçon après la mort de sa tante, soeur de sa mère. 

Je ne vais pas vous en dire plus sur ce roman car c'est très difficile à résumer, car il a fallu que je me concentre bien pour comprendre au maximum l'histoire. J'ai cru au début que l'oiseau était à chaque fois le même et qu'il se retrouvait dans plusieurs familles, formant un lien entre elles tels un ruban, d'où le nom du petit oiseau au tout début. Mais je ne suis même pas sûre, l'espèce d'oiseau étant apparemment différente. 

Avis: Un beau roman et une belle histoire originale, typique des romans de l'auteur, qui fait du bien et donne de l'espoir. Le fait de ne pas savoir s'il s'agissait d'une même et seule histoire, avec le même oiseau m'a un peu empêchée de complètement rentrer dans le récit, je l'avoue. Cependant le message était beau, celui de l'amour, de l'espoir. 



"Le ruban" de Ogawa Ito, 8€

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