Accéder au contenu principal

Les derniers jours de nos pères

 Enfin je lis ce roman de Joel Dicker, "Les derniers jours de nos pères", son tout premier roman. Rien à voir avec les histoires d'enquêtes comme "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" ou ses romans suivants. C'est d'ailleurs pour cela je pense que je repoussais un peu sa lecture. Du fait que l'histoire n'ait rien à voir, mais aussi qu'elle se déroule durant la seconde guerre mondiale. Période jamais évidente à lire pour moi, me prenant trop aux tripes et me bouleversant. Cependant heureusement, ce ne fût pas trop le cas de ce roman. L'histoire se commence donc en 1940, à Londres. Pal est un jeune homme ayant quitté Paris, et s'étant enrôlé dans l'armée. Il arrive à Londres, dans le service du SOE, (Special Operations Executive), une branche particulière des services secrets créée par Churchill pour contrer l'ennemi. Les jeunes recrues sont entraînées durant 4 mois dans plusieurs endroits, avec des entraînements intensifs, afin de les préparer à ce qui les attend. Des opérations dangereuses mais nécessaires pour contrer l'ennemi allemand. Tous les jours ils vont s'entraîner, être réveillés en pleine nuit pour aller courir, faire des sauts peu sécurisés en parachute... Le but au terme de cet entraînement, ne garder que les meilleurs qui seront chargés charger de contrer l'ennemi en se fondant dans la population locale, sans surtout se faire remarquer.

Pal notre jeune homme arrive, assez surpris de ce qui l'attend, entouré d'autres hommes plus ou moins vieux avec des noms originaux tels que Gros, Grenouille, Claude, Dentiste, Faron... Mais aussi Laura, que Pal aime beaucoup. La jolie anglaise lui fait tourner la tête dès qu'il la voit. Tous ces hommes et Laura vont se rapprocher dans l'adversité, vont devenir presque une famille, tandis que certains d'entre eux sont éliminés au fur et à mesure des épreuves. Une fois cet entraînement intensif terminé, tous se séparent sur des chemins différents, unis dans un seul et même but, contrer l'ennemi en menant des opérations d'écoute, de sabotage, d'infiltration. Pal et Laura en couple sont obligés de prendre des chemins différents, mais comme les autres hommes de l'équipe, se retrouvent régulièrement au même endroit, ou dans leur QG, un appartement à Londres. 

Ils bougent beaucoup, le rythme est assez intense. Ils ne doivent pas communiquer entre eux, ne pas retourner voir leurs familles, très difficile pour Pal dont le père Rue du Bac à Paris lui manque beaucoup, tout comme Gros, dont la famille ne pensait pas qu'il réussirait. Mais un jour Pal décide de rendre visite à son père, sans que personne n'en soit informé. Délicat et surtout très dangereux, sachant que Paris est alors entourée d'ennemis,  et de collabos notamment dont le fief se trouve à l'hôtel Lutetia.

On va les suivre durant plus de quatre ans, jusqu'à ce que la guerre se termine, avec des pertes humaines pour eux malheureusement. A côté de leur but commun de remporter cette guerre, leur amitié est toujours aussi forte et ils sont toujours prêts à se soutenir les uns les autres. 

Avis: Un très beau roman d'amitié, d'adaptation en temps de guerre, dont les personnages font preuve de solidarité, d'amour, de courage, d'héroïsme. Un roman que j'ai beaucoup aimé, dans lequel j'ai appris pas mal de choses sur cette fameuse SOE qu'on ignore bien trop. Je vous le conseille très vivement. 



" Les derniers jours de nos pères" de Joel Dicker, 8.20€

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La soeur disparue

 Quel plaisir de partager avec vous l'avant dernier tome de la saga des "Sept soeurs" de Lucinda Riley! Je dis l'avant dernier car normalement un huitième est prévu concernant l'histoire de Pa Salt, aka Atlas, le père des sœurs. J'espère juste que l'auteur a eu le temps de l'écrire avant de s'éteindre l'année dernière... Chose que j'ai d'ailleurs apprise en commençant le roman, ça m'a vraiment rendue triste.  Si vous n'avez jamais entendu parler de la saga des Sept soeurs de l'auteur irlandaise Lucinda Riley, je vous invite à lire mes articles précédents sur les six précédents romans, car il s'agit d'une saga, ils se suivent donc. Le pitch rapidement, un vieil homme de plus de quatre-vingts-ans a adopté six filles, issues de ses voyages qu'il élève à Genève en Suisse dans une magnifique maison. Les six sœurs sont élevées également par Marina, appelée Ma, leur gouvernante/nounou française qui les considère comme

10 romans qui se déroulent à New-York

J'ai eu l'idée de vous parler de romans que j'ai beaucoup aimés, se déroulant dans ma ville de coeur. J'ai réfléchi, certains titres me sont venus rapidement, j'ai dû fouiller dans ma bibliothèque pour en dénicher d'autres, et taper le mot-clé "New-York" sur mon blog afin de trouver les autres. Elle sert bien cette barre de recherche en haut à droite du blog. N'hésitez pas à vous en servir. Chaque article est libellé et vous pouvez tout retrouver facilement. Du coup, j'en ai fait une vidéo , puis je me suis dit que je pouvais en faire une sorte d'article. Je ne vais pas écrire des tartines, mais j'avais envie de vous présenter un peu à l'écrit ces 10 romans que j'ai beaucoup aimés dont l'histoire se passe dans la Grosse Pomme.  Je les ai réunis par thèmes principaux, en ayant trouvés quatre. J'ai fait quasiment un article pour chaque livre dont je vous parle. A chaque fois je mettrai un lien vers l'article en

L'analphabète qui savait compter

 Le fameux roman dont je vous parlais dans mon dernier article sur le blog, que je lisais en parallèle de "L'institut' de Stephen King. Un petit roman pas très long, écrit par le fameux Jonas Jonasson connu surtout pour son "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", premier et seul autre roman que j'ai lu de l'auteur. D'ailleurs jamais terminé. Car l'idée était là: fraîche et originale mais c'est un peu trop parti dans tous les sens, ce qui m'a fait décrocher de ce roman toujours inachevé jusqu'à présent.           Pour "L'analphabète qui savait compter", le style de l'auteur reste présent, tout aussi original et unique, mais j'ai un peu plus accroché que pour son autre roman. La fantaisie était tout de même bien présente ahah, clairement.  On suit donc Nombeko, orpheline noire issue d'un quartier défavorisé de Johannesburg, qui au début du roman n'est encore qu'une enfant et s'occupe d