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La papeterie Tsubaki

 Je suis ravie de vous retrouver cette semaine avec ce très beau roman japonais "La papeterie Tsubaki". Cela fait plusieurs mois que je n'avais pas lu de roman japonais et je dois avouer que ça m'a beaucoup manqué. J'adore les romans japonais, si vous me suivez depuis longtemps vous devez être au courant, et me replonger dans ce genre d'ambiance m'a fait le plus grand bien. Je vous avais publié ici les romans japonais que j'ai lus en 2020.

J'entendais parler de ce roman depuis bien longtemps, et je l'ai enfin acheté récemment, premier roman de 2022 et qu'est ce que j'ai bien fait! Se replonger dans une ambiance paisible, tranquille et douce, comme beaucoup d'auteurs japonais savent le faire comme Yoko Ogawa, Aki Shimazaki ou Natsumé Sôseki, ça m'a fait beaucoup de bien, et depuis, j'ai racheté trois romans d'auteurs japonais que je lirai, et vous présenterai bientôt. D'ailleurs j'ai hâte d'être début avril pour vous partager mes livres lus récemment! 

On suit donc Hatoko, 25 ans, vivant dans la petite ville de Kamakura, au sud de Tokyo, le long de la mer, ayant repris la petite librairie que sa grand-mère, l'Aînée comme l'appelle notre héroïne, lui a léguée. Elle reprend également son rôle d'écrivain public, chargée de rédiger les courriers pour ses clients, un métier dont j'ignorais quasiment tout. Elevée par cette femme assez austère et exigeante, n'ayant jamais connu sa mère, Hatoko revient donc dans la ville de son enfance, après avoir voyagé à l'étranger. D'ailleurs cette période reste très floue malheureusement. Elle vit tranquillement, les journées passent à la librairie, entre les commandes de lettres de divorce, d'adieu ou autres demandes plus ou moins originales. Elle calligraphie quasiment chaque jour des lettres, le procédé y est d'ailleurs très bien expliqué, ce qui était vraiment chouette. Sa réflexion de la tournure de la lettre, le choix du papier, de l'encre, du timbre, tout y est réfléchi au centimètre, ce qui renforce le sentiment de calme qui se dégage de cette routine. Elle n'a pas beaucoup d'amis, la plus proche étant Madame Barbara, une femme d'un certain âge très apprêtée et toujours en bonne compagnie d'un homme. 

Elle fait la connaissance du Baron, un homme assez froid et austère qui lui fait une commande, et la paye de son service avec un repas plantureux. Elle va partir en balade, qui lui semble impossible à achever avec Madame Barbara, le Baron et Panty. Elle se rend au bar avec le Baron, au sanctuaire, au temple... La vie passe tranquillement, doucement, joliment, l'ambiance japonaise y est vraiment représentée. Cela m'a rappelé la douceur de Kyoto, et de l'atmosphère de plénitude que j'ai pu ressentir.

Elle rend également un service à QP, une petite fille de cinq ans élevée seule par son papa, dont la maman est décédée. Ces personnages autour de Hatoko rendent son quotidien un peu plus dynamique et la font sortir de sa bulle. Grâce à ce métier qu'elle exerce avec de plus en plus de passion, elle se rapproche de sa décédée grand-mère, et grâce à une correspondance de lettres entre elle et une amie vivant en Italie que va lui remettre une femme, Hatoko va découvrir mieux celle qui l'a élevée. 


Avis: Un roman à la douce ambiance que j'ai adoré découvrir. J'en ai appris beaucoup sur la calligraphie et le métier d'écrivain public donc j'ignorais quasiment tout. Le procédé d'écriture, et de réflexion pré-écriture était très apaisant et doux. Si vous n'avez jamais lu de livre japonais, je vous conseille vivement celui-ci qui vous plongera en douceur dans cet univers si beau des romans de Ogawa Ito.



"La papeterie Tsubaki" de Ogawa Ito, 9€ 

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