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Au petit bonheur la chance

Après "Bakhita", j'ai directement enchaîné sur cette très jolie lecture-ci, lue en 24h. Je pense que ce mois-ci je vais dépasser mon record de livres lus, car nous sommes actuellement mi-juillet au moment où j'écris ces lignes, et j'ai commencé mon sixième roman. Et non je ne suis pas encore en vacances.
 J'avais très envie de me plonger dans l'univers de Aurélie Valognes, l'une des auteurs les plus vendus en France au même titre que Musso et Lévy que je n'aime vraiment pas. Il s'agit donc d'une lecture assez populaire mais qu'importe. J'avais beaucoup aimé les deux romans que j'avais lus d'elle, il était donc temps de continuer de découvrir ses écrits! Après "Minute papillon" et "Mémé dans les orties", tous deux lus l'an dernier, ma mère possédait également l'avant-dernier roman de l'auteur "Au petit bonheur la chance". 
Cette fois-ci, l'histoire se passe au XXème siècle, en 1968 exactement. J'ai tout de suite pensé à la révolution de 68, et je ne suis pas tombée loin.
Le personnage principal est un petit garçon, âgé de six ans au début du roman. Il est élevé seul par sa mère Marie, jeune femme dont le père de l'enfant, n'est plus dans leur vie. La jeune femme rêve d'une vie parisienne, mais avant de la vivre, elle laisse son fils à sa mère, Lucette à Granville. Ce qui devait ne durer que quelques jours, ou semaines tout au plus va devenir des années. Lucette vit dans un vieil appartement sans eau courante, ni frigidaire, le petit Jean s'habituant à sa nouvelle vie avec sa grand-mère revêche au premier abord, qui se révèle être une vieille femme au cœur tendre. Jean commence à aller à l'école, la première journée n'étant pas une réussite.
 Il va se faire des amis, établir une routine dans sa vie, tandis qu'il n'a toujours pas de nouvelles de sa mère. Celle-ci ne lui envoie que très rarement des nouvelles, Jean se désespérant de la retrouver. Marie ne réussit pas en effet, à économiser suffisamment afin d'offrir un confort matériel à son fils.
Il va faire la connaissance de Lucien, le facteur et ami de sa grand-mère, Anita sa voisine du dessus, et les commerçants du quartier. Heureusement, Lucette est là pour lui, tout comme sa tante Françoise avec son mari Alfred, et les cousins de Jean, qui représentent un repère familial pour le petit garçon. Des années s'écoulent, Jean grandit, sa mère ne devient plus qu'un souvenir, jusqu'à ce qu'elle décide que son fils viendra habiter avec elle à Paris. La vie de Jean désormais âgé de 11 ans, change radicalement, lui qui s'était adapté à son nouveau mode de vie. Il va habiter à Paris mais de nombreux événements vont survenir.
Aurélie se décrit comme une auteure proche de son lectorat, ses parents n'ayant pas fait d'études, et avec des mots simples, réussit à transparaître de vraies émotions et de vraies leçons de vie.

Avis: Une très jolie lecture qui fait du bien, un livre feel-good comme on pourrait l'appeler, avec une vraie histoire et des situations pas entièrement roses, profondément humaines. Aurélie Valognes réussit toujours à transmettre un message dans son livre, en parlant de personnages desquels on peut se sentir proches. Elle réussit également à nous montrer le combat pour l'émancipation de la femme, de façon ni blanche ni noire, la différence de vie entre campagne et ville dans ces années de naissance de mes parents. L'ambiance de cette époque-là, est d'ailleurs bien décrite et parlante. 


"Au petit bonheur la chance" de Aurélie Valognes, 17,90€

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