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Nos racines invisibles

 Je vous avais dit dans mon dernier article que j'arrêterai un peu avec les romans japonais, ça va être le cas avec cet article et au moins deux suivants c'est certain. Même si l'ambiance des romans japonais me plaît énormément et que lorsque je n'en lis pas ça me manque, je vais survivre. Cette fois-ci je vous présente un roman français sorti l'année dernière, qui ne s'est pas vendu et que j'aurais dû renvoyer chez l'éditeur, mais la couverture et le résumé m'ont interpellée, j'ai donc décidé de le lire avant de le rendre. 

On suit Romie, 25 ans, habitant dans la banlieue lyonnaise, préparant une thèse d'archéologie, étant souvent en fouilles à travers le monde. Lorsque le récit débute, Romie découvre les analyses ADN qu'elle a faites faire aux Etats-Unis, ce procédé en France étant interdit et passable d'une amende. Elle a cependant contourné les règles pour se faire une idée de son patrimoine génétique, doutant de sa filiation avec son père, homme assez fantasque, dans lequel elle ne se retrouve pas du tout. La sentence tombe alors. Son père n'est pas son père... Le coup est difficile à encaisser pour la jeune femme, même si elle se doutait que quelque chose ne tournait pas rond dans sa famille. Elle est alors en fouilles au Brésil, et a du mal à se concentrer sur son travail après avoir découvert cela. Elle revient alors à Lyon, trouve l'identité de son géniteur, David Schmidt, un auteur qu'elle va rencontrer lors d'une dédicace lyonnaise. Dans le même temps, elle doit continuer de travailler sur sa thèse, chose qu'elle fait avec sérieux, mais l'esprit détourné de son travail. Elle travaille dans un café qu'elle aime beaucoup, où un jour elle fait la connaissance de Gareth, un homme qui consulte un magazine de mariage pour son travail. Son métier consiste à conseiller les gens sur des choix. Plutôt original. Tous les deux vont commencer à nouer contact, alors que Romie doit retourner au Brésil pour son travail.

Tous deux restent en contact régulièrement à distance, tandis qu'on suit la grand-mère de notre héroïne, Donna, 75 ans, dont le mari est décédé, et décidant de vivre enfin. Elle s'est toujours conformé à ce qu'on attendait d'elle, après avoir élevé trois enfants, et avoir été une bonne épouse. Elle retrouve régulièrement ses amies, Omi et Miette, avec qui elle cancane telle une collégienne. Elle s'inscrit aussi sur une application de rencontre pour, elle l'espère, rencontrer quelqu'un de bien. Elle se contente d'abord de seulement discuter avec quelques personnes. Elle inscrit aussi sa petite fille sans lui demander son avis, cette dernière se mettant à recevoir de drôles de messages... La voir redevenir jeune est particulièrement drôle et attachant. Dans le même temps, son fils, Edmond, le père de Romie, se met en tête d'établir des records qui apparaitront au Guinness World Records. Romie est désemparée de l'attitude puérile de son père avec qui, depuis la mort de sa mère, elle ne partage plus grand chose. 

Elle fait les allers retours Brésil France plutôt fréquemment, bien que les deux pays soient très éloignés. Elle revoit Gareth, travaille sur sa thèse en tentant de se concentrer du mieux possible, tout en se renseignant sur les tests ADN, les lieux filiaux, étant ébranlée devant cette nouvelle. On lui a menti. Elle ne peut même pas en discuter avec sa mère partie quelques années auparavant d'un cancer, et n'ose le faire avec son père et sa grand-mère... Elle est bouleversée et n'arrive pas à se concentrer sur sa relation naissante avec Gareth. Elle va également avoir des nouvelles avec la femme de David Schmidt qui lui explique quelque chose qu'elle ne savait pas...

Durant tout le roman, on a également des chapitres très courts sur Constance, la mère de Romie lorsqu'elle était vivante, et ses pensées quant à la façon dont son mari et elle ont eu Romie... 

Une belle histoire sur la recherche de ses origines, la famille et les liens avec les autres. Je vous le conseille.  



"Nos racines invisibles" de Isabelle Lagarrigue, 19€

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