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Celui qui ment le premier

 Un polar, ça faisait depuis le mois de juillet que je n'en n'avais pas lu et j'avoue que ça me manquait. J'ai donc décidé d'en lire un pas encore paru, que Actes Sud m'a fait parvenir, n'ayant pas envie d'attendre de rentrer de Corée pour le découvrir. J'ai donc lu "Celui qui ment le premier" de Ashley Elston, pour me replonger dans un polar, petite pause appréciable dans toutes ces lectures de la rentrée littéraire majoritairement francophones.  Ce roman est une sorte de roman "d'espionnage revisité" dans lequel on suit Evie Porter la petite trentaine, ou plutôt Lucca Marino de son vrai nom, étant née dans un tout petit bled de Caroline du Nord du nom de Eden où elle a grandi avec sa mère dans une caravane, une vie pas facile qu'elle a quittée lorsqu'elle était à peine majeure (pour la France à 17 ans, la majorité aux USA étant de 21 ans). Notre héroïne a quitté son ancienne vie pour devenir agent infiltrée, employée...
Articles récents

Tout ouïe

 Un troisième titre des éditions de l'Observatoire que je lis à l'occasion de la rentrée littéraire. Un titre que j'ai emprunté directement après réception, très curieuse tant par le sujet que par la jolie couverture. Un roman très atypique, un peu ovni pourrai-je dire. On suit donc une alternance de points de vue, avec un chapitre sur deux la vie de Violette Letendre, éditrice aux éditions Monteverdi, et les chapitres consacrés au roman de son auteur, un certain Monegal. Une originale façon de présenter le récit, avec le premier chapitre consacré à Violette afin de placer le sujet et le récit, et le chapitre suivant le premier chapitre de "La confession auriculaire" le roman , avec ensuite le chapitre réaction de Violette et ainsi de suite, pour avoir tout au long du potentiel futur roman de Monegal, les pensées de sa potentielle future éditrice.  Une façon intelligente de présenter le récit, devant quand même séparer dans son cerveau les moments de la réalité de...

Tant mieux

 Le nouveau roman de Amélie Nothomb, dont j'attendais l'arrivée pour en emprunter un exemplaire, le lire et pouvoir vous en parler. Après son précédent nous amenant avec elle dans son voyage au Japon en 2023 où elle n'était pas retournée depuis bien longtemps, son nouveau roman "Tant mieux" nous parle de sa mère. Sa mère dont elle parle moins que son père mais de laquelle elle était pourtant proche. Pas aussi fusionnelle qu'avec son père mais tout de même. Pour une fois, la façon d'écrire est différente, le récit n'est pas à la première personne mais à la troisième, parlant de sa mère comme "Adrienne", racontant la vie de celle-ci depuis son enfance, de ses 4 ans jusqu'à sa vie d'adulte. Un bel hommage à celle qui l'a quittée en 2024. Amélie Nothomb explique en postface qu'elle a changé les noms de sa famille, mais que les faits sont là. Le début du récit se passe en Belgique dans la famille de sa mère. Nous sommes alors en pl...

Dans la chambre forêt

 Le seul titre aux Presses de la cité que je lis de cette rentrée littéraire avant de partir pour la Corée, n'ayant pas le temps d'en lire plus. Gentiment apporté par la représentante, j'avais bien aimé les titres publiés chez l'éditeur que j'avais pu lire, et comme celui-ci était court, je me suis dit que c'était l'occasion. "Dans la chambre forêt", premier roman écrit en français par Chiara Mezzalama, elle nous parle d'amour et de deuil dans les moins de 200 que composent le roman. Plus ou moins autobiographique, plus que moins je suppose vu le nom de la narratrice étant le même que celui de l'autrice, on plonge dans cette histoire entre Chiara et Olivier, âgé de bientôt 50 ans.  Tous deux se rencontrèrent lors des funérailles du père de Chiara en Italie où elle vivait avec son mari et ses enfants. Lors de cet évènement particulièrement difficile pour notre héroïne, elle fit la rencontre de l'homme qui changea sa vie, Olivier, un fran...

Bahari Bora

 Un titre assez dur, sûrement le plus difficile que j'ai lu de cette rentrée littéraire de par son sujet et la façon dont l'auteur a souhaité le traiter. Mais je voulais tout de même vraiment le lire, d'autant qu'il sortait chez Récamier, une maison d'édition que j'aime beaucoup. Premier roman de l'auteur congolais Steve Aganze ayant figuré parmi les finalistes du concours "Voix d'Afrique", je vous parle aujourd'hui de Bahari-Bora.  C'est le nom d'une jeune fille de 18 ans, se retrouvant à l'hôpital après s'être enfuie d'un groupe armé dans lequel elle était retenue depuis cinq ans. A l'hôpital, où on lui découvre une grossesse, on lui dit que celle-ci doit être interrompue pour sa santé. Elle découvre alors des soignants préoccupés par son cas, des personnes humaines, chose qu'elle n'avait pas côtoyée depuis longtemps. Le Dr Farid et Sofia écoutent l'histoire de cette jeune fille qui après avoir tué un h...

Combats de filles

 Un titre que j'avais vu à plusieurs reprises sur les réseaux disant à quel point il était intéressant. L'ayant reçu à la librairie la veille de sa sortie, j'en ai profité pour en prendre un exemplaire afin de me faire mon avis sur ce roman au pitch pour le moins original. En effet, l'intégralité du récit se déroule durant un week-end lors d'un tournoi de boxe à Reno dans le Nevada. Sept matchs ont lieu durant ces deux jours de combat entre huit jeunes filles encore mineures. Le roman est la description entière de ces combats. Quatre au début, puis deux pour la demi-finale et le dernier pour la finale.  Le concept du roman est donc original mais très répétitif comme on a la description des combats en temps réel, avec les postures et les actions des filles, leurs pensées au moment T, ainsi que leurs souvenirs d'évènements du passé, et même leurs vies futures. J'ai beaucoup aimé on va dire les deux premiers chapitres, étant une façon de raconter très originale...

Tout ira bien

 Un titre que je n'avais pas prévu de lire car pas entendu parler et pas reçu, puis l'auteur m'a suivie sur les réseaux et j'ai entendu parler de son livre à paraître. Il me l'a donc fait sympathiquement envoyé, je l'ai donc lu, j'avais hâte de voir. Dans ce roman autobiographique, Laurent Nunez également éditeur aux Editions de l'Observatoire, (c'est d'ailleurs comme cela qu'il m'a contactée car j'avais lu et parlé du roman de Julia Clavel, qu'il avait édité), nous parle de sa famille. Pleins d'anecdotes drôles et émouvantes, ce livre est une ode à la famille, un récit de pans de sa vie. Ses parents nés au Maroc ont du fuir pour la France où certains membres de leurs familles vivaient déjà, les ayant rejoints à Orléans. Les grands-parents de l'auteur étaient contrebandiers, lui chargé de faire des allers retours pour aller vendre des bijoux que sa femme mettait sur elle pour récupérer le dû, cumulant ainsi de l'argent...