Second titre au Tripode que je lis après "L'entroubli" que j'avais beaucoup aimé. Je redoutais un peu ce second titre, très particulier tant au niveau style que du sujet. Un court roman mais dense et suffisant. Apparemment Marc Graciano propose toujours des lectures assez ardues, ce qui nous avait été dit lors de la rencontre avec les éditeurs au mois de juin à Lyon, et j'avoue que je redoutais un peu celui-ci tout comme j'étais curieuse de le découvrir. Je l'ai donc lu en deux jours, roman que j'aurais pu lire bien plus vite, vu son nombre de pages mais finalement était particulier, j'ai préféré prendre mon temps. On suit donc "Celle-qui-sait-les-herbes", une femme, mère de notre narrateur qui lui transmet tout un tas de choses à l'époque de la Préhistoire/Néolithique. N'ayant jamais lu de romans se déroulant à cette époque ce n'était pas le roman que j'avais le plus hâte de découvrir, mais l'un des plus singuliers ...
Un éditeur duquel je voulais lire les deux titres de la rentrée littéraire, c'était Le Tripode, dont je n'ai jamais rien lu, et dont j'ai eu deux des trois titres de cette rentrée litt lors d'une réunion en juin avec des éditeurs. Pour les remercier et pour découvrir un peu la maison d'édition, j'avais hâte de me plonger dans ces deux lectures très différentes. J'ai commencé par le premier roman "L'entroubli" de Thibault Daelman qui était présent lors de la matinée, et dont le roman avait l'air bien chouette. Fortement tiré de sa propre vie, l'auteur nous racontait comment lui, Thibault avait réussi à se sortir d'une famille dysfonctionnelle entre une mère excessive, mère courage et un père alcoolique, entouré de ses quatre frères. Ayant vécu dans une banlieue parisienne pas incroyable, le garçon grandit entouré de cette figure forte de mère endossant deux rôles en un, n'hésitant pas à clamer sur les toits à quel point son mar...