Accéder au contenu principal

Articles

Le garçon venu de la mer

  Premier roman que je lis de la rentrée littéraire Gallmeister, avec celui-ci, que la représentante m'a gentiment apporté. Je vous avais proposé il y a quelques mois une vidéo avec deux titres de l'éditeur, mais jamais une vidéo rentrée littéraire Gallmeister.  C'est donc l'occasion cette année, avec celui-ci, le premier des deux titres que j'ai lus de Gallmeister.  Un éditeur que j'aime beaucoup, traduisant notamment des auteurs anglophones, avec toujours de très jolies couvertures. On commence avec celui-ci "Le garçon venu de la mer" de Garrett Carr. Un roman irlandais, se déroulant dans les années 70. Je l'ai donc apporté avec moi de façon obligatoire durant ma semaine on Irlande justement. Ce roman parle de pas mal de sujets, dont la famille, la vie en Irlande dans ces années-là, le business de la pêche, et les problèmes que l'on peut avoir entre membres de la même famille. Tout commence, avec la découverte d'un bébé, retrouvé sur une ...
Articles récents

La bouche dans le sable

 Second roman de la rentrée littéraire Le bruit du monde que je lis, après "Une rumeur dans le vent", un titre dont j'ai connu l'existence qu'après l'existence de celui mentionné avant, mais que j'avais bien hâte également de découvrir. J'ai pu entendre l'auteur parler de son roman, comme pour Ilaria Gaspari lors d'une rencontre littéraire avec plusieurs éditeurs. L'auteur nous parle dans ce roman d'un pays qu'il connaît bien, l'Irak, où il a vécu un temps dans le cadre de son travail. Une histoire se déroulant entre France, sur la Côte d'Azur au Cap d'Antibes, et l'Irak.  Dans ce roman d'un peu plus de 200 pages, on suit Marwan, petit-fils d'Ali, un des seigneurs d'Irak, connu pour ses crimes perpétrés sous le régime de Saddam Hussein. Marwan adore son grand-père duquel il est proche, et est bouleversé un jour de 2003, après le 20 mars marquant le début de la guerre, de devoir quitter son pays et son gra...

Une rumeur dans le vent

 Je vous le dis souvent mais pour le coup pour celui-ci c'est trèèès vrai, mais j'avais hyper hâte de le découvrir. J'ai vu sa couverture depuis le mois d'avril facile, et rien qu'à la couverture, et au fait qu'il soit publié au Bruit du monde, je savais que j'adorerai ce roman. Je n'ai jamais rien lu de l'autrice notamment ses recueils de philo, mais je savais que celui-ci serait clairement mon premier de l'autrice. Je l'ai reçu lors de la journée présentation des éditions Le bruit du monde, Philippe Rey et Le Tripode, ayant beaucoup trop hâte de découvrir ce titre avec cette couverture que je trouve superbe.  L'autrice nous expliquait lors de cette rencontre, qu'elle s'est inspirée d'une rumeur qui avait frappé la ville d'Orléans, qu'Edgar Morin racontait dans son livre "La rumeur d'Orléans". Ilaria Ga spari a voulu imaginer un récit basé sur une fausse rumeur étant responsable de la chute de personnes ...

Nous n'avons rien à envier au reste du monde

 Un titre que j'avais hyper hâte de découvrir de par le fait qu'il parle de la Corée du nord, un pays tellement fermé dont on ne sait pas grand chose, où dont les choses qui ressortent sont toujours les mêmes comme le régime oppressant, de censure, culte de la personnalité et propagande enfermant son peuple. Etant très intéressée par la Corée du sud et ayant vécu là-bas, j'ai également intérêt pour son voisin du nord menaçant. L'auteur s'est directement rendu sur place pour avoir de la matière pour écrire ce roman, sorte de Roméo et Juliette des temps modernes version dictatoriale.  Dans ce court roman de 150 pages, on a une bonne description du régime de la Corée du nord, un état replié sur lui-même formatant son peuple à la pensée unique, à l'interdit, au travail, à la dévotion et à l'amour de ses trois "sauveurs" que sont Kim Il Sung, Kim Jong Il et Kim Jong un. On fait croire au peuple qu'ils sont omniprésents et omnipotents, que même s...

Quatre jours sans ma mère

 Un titre reçu au mois de mai dont la jolie couverture m'a tout de suite donné envie de le découvrir. Un roman assez fin, 200 pages, un premier roman et un résumé attractif qui ont encore plus renforcé ma volonté de le lire, lorsque je me suis rendue à une rencontre éditeurs pour la rentrée littéraire où notamment les éditions Philippe Rey étaient présentes. L'auteur, Ramsès Kefi a été journaliste et m'a semblé être une personne intéressante dont j'avais très envie de découvrir son roman que j'ai lu en deux jours en prenant mon temps.  Le roman se déroule donc sur quatre jours comme l'indique le titre. Salmane a 36 ans, vit encore avec ses parents dans une cité proche d'une forêt, nommée "La caverne". Un endroit dans lequel il se sent bien, duquel il ne se voit certainement pas partir, d'où le fait que passé la trentaine il y soit encore. Ses parents sont deux immigrés tunisiens orphelins et vivent là depuis des décennies. Un couple à la retrai...

Des enfants ordinaires

 Second livre de la rentrée littéraire Flammarion que je lis avec "Des enfants ordinaires", premier roman de Gabrielle de Tournemire. Un roman évoquant le handicap, que j'avais hâte de découvrir, sur un sujet que je connais que très peu. L'autrice s'est enrichie de son expérience dans un foyer pour adultes en situation de handicap pour écrire ce roman lumineux et beau sur le handicap. Le roman se déroule sur plusieurs années, des 13 ans de Hector notre héros souffrant d'un handicap mental et physique se caractérisant par une silhouette assez trapue, des interactions sociales assez restreintes, ne parlant que par nécessité, une profonde réflexion avant de parler, des tocs de maniaquerie et autres, jusqu'à ses plus de vingt ans. Il est entouré de Carlo, un jeune éducateur s'occupant de lui dans une institution spécialisée, tandis que ses parents prennent le relai une fois qu'il doit quitter l'établissement. Carlo considère le garçon comme un peti...

Mettre au monde

 Premier titre de la rentrée littéraire automnale 2025 Flammarion. L'année dernière les deux titres que je vous avais proposés en vidéo étaient très loufoques, la première partie de la vidéo que je vous avais proposée, et cette année, rien à voir. Deux titres assez sérieux ( comme je lis le second en ce moment même). Pour celui dont je vous parle aujourd'hui, "Mettre au monde" de Cloé Korman, ce roman parle de corps, de réappropriation de son corps, d'être femme, mère, le choix à disposer de son corps. Un roman écrit par une femme et pour les femmes, mais pas que.  Dans ce roman on suit deux femmes principalement: Jill, sage-femme dans un hôpital de la banlieue parisienne, enchaînant les gardes de nuit tout en jonglant avec ses fils et sa mère les gardant quasiment chaque jour. En effet, avec son emploi du temps décalé, Jill rentre les matins souvent, se couchant alors que ses enfants se rendent à l'école, ou alors attend sa mère le matin pour qu'elle amè...