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13 à table

J'avais lu l'édition "13 à table" de 2017, et toujours pas celle de 2018! Je me suis donc dit en voyant la toute dernière édition de 2020, qu'il serait quand même temps que je lise celui que j'avais. Il y a comme ça des livres dans nos bibliothèques que l'on possède depuis tellement de temps! C'était un des défis de cette année, de lire certains que j'avais depuis longtemps. Pour cette édition, cette fois, pas de Franck Thilliez, mais toujours Maxime Chattam, avec Michel Bussi, Giacometti et Ravenne, Leila Slimani et j'en passe. Il s'agit donc comme d'habitude, d'un petit bouquin regroupant 13 nouvelles de 13 auteurs français populaires et volontaires pour ce projet au profit des Restos du coeur. Une idée vraiment formidable. Je l'ai donc lu assez rapidement, les nouvelles étant à chaque fois assez courtes. Cela donne l'occasion de découvrir la plume et le style de l'auteur si vous ne le connaissez pas, comme pou moi pour certains d'entre eux, et ce fut de vraiment bonnes surprises. J'ai ainsi enfin pu lire quelque chose de Karine Giebel, auteure de thrillers assez hardcore de ce qu'on m'a dit, dont je possède un pavé dans ma bibliothèque toujours pas lu. 
Avec "L'escalier", elle raconte le quotidien d'un petit garçon qui attend chaque jour après l'école, sa maman en haut de l'escalier, ayant oublié de refaire un double des clés. Il fait ses devoirs comme il peut, quand un jour une voisine qui jusque là l'ignorait, lui propose de venir chez elle. Elle est âgée, s'appelle Madeleine, et va lui proposer un goûter chaque après-midi, Une des histoires que j'ai préférée, et pas si sombre que ça, contrairement à son style habituel, il paraît. 

Une des nouvelles les plus folles je pense est décernée à François d'Epenoux, que je ne connaissais pas du tout, pour son histoire "Oeil pour oeil". En effet, un homme va voir son vieil ami ophtalmologue, l'ayant opéré il y a des années. Il le séquestre en souhaitant le voir mort, sa vision étant complètement abîmée depuis l'opération. 

La seconde histoire la plus folle qui est avant elle dans le livre est "L'anomalie" de Maxime Chattam. Un homme, Olivier sort du travail pour une fois plus tôt et souhaite rentrer chez lui en train. Pas de train n'existe pour cette destination, il n'arrive pas à joindre sa femme, ni à retrouver le lieu de son travail...  

La plus loufoque et drôle revient à Romain Puértolas pour son "Incroyable stylo Bic quatre couleurs", le fameux auteur d'histoires loufoques tel que le Fakir coincé dans une armoire Ikea. Un écrivain renommé va en effet refuser des signatures de livres à cause de la perte de son style favori. Il va être retrouvé par un homme pakistanais, avant d'être expédié dans son pays d'origine, puis, dans les mains d'un américain, que Trump va incendier... Bref une véritable épopée. 

Une des plus difficiles socialement est très certainement "Zina" de Leila Slimani. Une jeune femme, Zina se rend chez la narratrice à Paris. C'est une première pour elle. Les deux jeunes fille sont vécu toute leur enfance ensemble, mais la narratrice a honte de cette étrangère peu habituée à la vie parisienne...

La moins intéressante, et ça ne m'étonne pas malheureusement, était celle de Christian Jacq, spécialisé de l'Egypte, publiant toujours des romans sur le sujet. J'adore pourtant ce pays et encore plus cette civilisation immémoriale, mais bon. Bof.

Avis: Un très bon recueil de treize nouvelles de sujets très différents, d'histoire originales, uniques et vraiment très chouettes. Un très bon moyen de découvrir la plume d'un auteur, de lire un peu de tout, et surtout de faire partie d'une très bonne initiative sociale.




Commentaires

  1. J'ai lu celui de l'an dernier et j'ai beaucoup aimé découvrir toutes les nouvelles et les différents auteurs.

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