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Nos étoiles contraires

J'arrive après tout le monde. La fille qui refusait de lire le livre dont tout le monde parlait, et d'attendre que la tempête passe. La vérité est que je n'avais pas prévu de le lire. Je ne m'étais pas dit non plus " Ah ça jamais!"Simplement, il y a eu l'effervescence autour de ce livre, puis du film, et ça m'a quelque peu énervée. La raison est simple, je trouvais, selon la bande annonce et selon les résumés faits par mes amis, qu'il ressemblait pas mal à "Je veux vivre", de Jenny Downham, adapté au cinéma sous "Now is good" avec Dakota Fanning. En fait pas du tout. Le seul point commun qui rassemble ces deux livres est que les personnages principaux ont le cancer et qu'elles vivent une histoire d'amour avec un garçon. C'est tout. Je suis donc restée un moment dans ma phase bornée, et puis comme je vous l'ai dit dans mon article précédent où je vous présente trois nouveaux achats dont "Nos étoiles contraires", dont on parle maintenant, je l'ai finalement acheté récemment. Juste après vous avoir écrit l'article précédent, j'ai commencé le livre. Je ne vous cache pas que j'étais sur plusieurs livres en même temps: la toute fin de "Vivre pour se sentir vivant", "Joyland" en anglais de Stephen King, (on reparle de mon addiction au roi du fantastique dans un futur article), et "Harry Potter and the order of the phoenix", en anglais également. Bien que lire en anglais soit une des manières manières d'acquérir la langue, parfois ça fait quand même du bien de pouvoir lire un peu en français. Bref je divague pas mal. Revenons au roman.

J'ai donc dévoré "Nos étoiles contraires". En trois jours si je me souviens bien. Avant, je vous aurais dit "dévoré" en livre, ça aurait été plutôt en une journée voire en deux jours. Mais là étant donné que j'ai moins de temps à consacrer à la lecture, ma définition du terme "dévoré" s'est un peu assoupli. 
Il n'est certes pas très épais, et fait un peu moins de 330 pages. Mais je l'ai lu dès que j'en avais l'occasion même sur mon lieu de travail ( au restaurant de ma mère donc ça va c'est pas très grave). 
Je ne m'attendais pas à une histoire comme ça, honnêtement. Je n'avais pas d'idée préconçue de la potentielle histoire dans le détail, mais j'ai été surprise, en bien. 
Hazel Grace, a donc 16 ans et a un cancer du foie. Ses poumons se remplissent d'eau et elle est obligée de porter une bonbonne d'oxygène avec une canule pour l'aider à respirer, ou un BiPAP. Elle est déscolarisée depuis trois ans, mais suis des cours à la fac. Elle est très proche de ses parents, puisqu'elle passe quasiment toutes ses journées chez elle. Sa mère ne travaille d'ailleurs plus pour être avec elle un maximum. Hazel est en sursis et elle le sait. Elle est très lucide quant à sa maladie et à sa mort prochaine, et est vraiment très mature. Elle ne se plaint jamais, et c'est ce que j'ai aimé chez le personnage. Un jour où elle se rend dans une groupe de paroles pour cancéreux, elle rencontre un garçon, Gus alias Augustus Waters. Ils vont apprendre à se connaître, partagent la même passion pour la littératures ou la lecture en général. Ils vont entreprendre un voyage de quelques jours à Amsterdam afin de rencontrer un auteur d'un livre qu'ils ont tous les deux lu et qui s'arrête en plein milieu d'une phrase. Depuis qu'ils ont lu ce livre, Hazel et Gus veulent absolument savoir la suite. 
Ils vont enfin rencontrer le fameux Peter Van Houten, qui va alors refuser de leur livrer la suite, bien qu'il leur avait promis quelques mois auparavant lors de leur correspondance par mail. Hazel en particulier va être très déçue. Ils vont se rapprocher lors de ce voyage, je ne vous en dis pas plus. 
En rentrant à Indianapolis, Gus va avouer une sombre vérité à Hazel, son cancer est revenu ( j'ai oublié de dire qu'il avait été amputé d'une jambe). Hazel profite alors un maximum de son amoureux, jusqu'au jour où… Aidée psychologiquement par la famille de Gus, de ses propres parents ainsi que d'Isaac, ami aveugle qu'ont en commun Gus et Hazel, Hazel va continuer de vivre malgré le chagrin. 

Une superbe histoire d'amour, pas niaise ( ça ne m'aurait pas plu sinon). C'est une vraie leçon de vie que nous montrent ces trois jeunes en sursis. Je le conseille à tous et je suis bien heureuse de ne pas être restée sur une fausse première idée.


" Nos étoiles contraires" de John Green, aux éditions Nathan, payé 12,70 au lieu de 16,90€

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